AUX ORIGINES DU DESTIN FUNESTE
DU PEUPLE HAÏTIEN 

 

 

Conversation avec Gérard Aubourg à l'occasion de la parution de son livre

(éd CIDIHCA).

Un devoir s’impose à tous les honnêtes gens : ne jamais oublier ceux qui ont résisté́ et combattu le « fascisme ». Il faut se souvenir de ces hommes et de ces femmes qui, par leurs pensées, leurs idées, leurs paroles et leurs actes ont lutté contre l’horreur duvaliériste. Ces hommes, ces femmes avaient une famille. Ils avaient des qualités, des qualités de cœur et d’esprit. Le Dr François Duvalier et ses ministres, associés à une élite apatride et prédatrice, les ont massacrés. Ce faisant, ils ont détruit les forces vives du pays, celles qui devaient en être les forces productives. Il faut savoir que certains de ces hommes et de ces femmes étaient des gens de lettres connus, écrivains, poètes, romanciers, journalistes de talent. D’autres étaient des artisans consciencieux, des spécialistes appréciés dans leur domaine de compétence.

Tous massacrés !

Gérard Aubourg, né à Port-au-Prince, a passé son enfance et son adolescence à Haïti, rue des Casernes. Il a fait ses études primaires à l’École Smith Duplessis et ses études secondaires au Lycée Alexandre Pétion. Diplômé de l’École normale supérieure de Port-au-Prince, il part à Paris en 1965. Il s’inscrit à la Sorbonne : licencié en sociologie, et en Droit des affaires, il obtient son doctorat en histoire économique sous la direction du Professeur Pierre Vilar. Professeur de sciences économiques et sociales, il a enseigné dans les lycées des Académies de Créteil, de Versailles et de Paris.

 

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