« Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois.
Il a oublié d'ajouter :la première fois comme tragédie,
la seconde fois comme farce ».


Karl Marx,
Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, 1852.

 

      Cette célèbre moquerie de Marx doit résonner désagréablement aux délicates oneilles présidentielles. Au moment où notre Manu Napoléon Bonaparte, sans même avoir pu se consoler du spectacle de Moscou en flamme, se retrouve face à la Beresina de sa croisade antitotalitaire et affronte le ridicule achevé de sa politique étrangère après son désastre électoral de l'été. Sans doute se remémore-t-il (amèrement) la saison 1 de son sitcom avec Donald, où déjà il n'avait pas beau rôle et même avait été quelque peu humilié dans ses tentatives de jouer les Iago de cet Othello bouffonant.

 

Le show d'hier à la maison Blanche permet de prendre toute la mesure de l'état de déréliction dépressive dans lequel nos premiers de cordée européens sont plongés, du simple fait de leurs "valeurs" et de la "pensée complexe" qui à déterminé leurs carrières. 

Résumé de la situation de ces gamins capricieux par un des adultes qui restent dans la salle : Sergueï Lavrov.

      ARCHIVES de JUIN  2018      

    Souvenons nous en effet qu'il y a finalement seulement quelques années une situation analogue se présentât. Macron prit d'emblée une posture prometteuse pour ses adeptes de la classe moyenne dirigeante, petite bourgeoisie "éduquée" comprise. 

      Ainsi en jugea du moins l’inénarrable "détricoteuse" de gogoche Laurence de Cock :

 

       À l'époque, pas si lointaine donc, où existait encore chez nous des médias odieusement aliénés aux "mages du Kremlin" et autres suppôts de Poutine - donc avant qu'on ait prestement censuré tout ça au nom de la liberté d'expression - je fus sollicité par RT France pour expliquer ce qui se passait ... comment on en était arrivé là et ce qu'on pouvait attendre de macron et de ses collègues de l'Union Européenne, en réponse aux menaces (déjà ) du nouvel Empereur d'Occident civilisé, de sévir contre les plus ingrats de ses sujets . J'avais restitué cette amusante intervention publique accompagnée de la vidéo correspondante.

Question de la journaliste :

"Que vont faire les européens pour réagir aux dernières initiatives unilatérales des USA en matière de droits de douane et de commerce international ?"

      Hélas depuis lors toute trace a été effacée du compte ( touitteur à l'époque)  sur lequel étaient alors diffusées les vidéos de RT France ... Mais ma réponse pouvait se résumer à ceci :

     Il ne feront rien... du moins rien de sérieux sinon les gesticulations habituelles permettant (au mieux) de sauver la face au bénéfice de quelques brimborions symboliques que l'appareil d'Etat étasunien balancera au titre de "concessions", obtenues de haute et courageuse lutte par leurs obligés européens ( et autres ). Je développais cette réponse laconique (faute de temps d'antenne) au fil de cet article de juin 2018 :

La vassalisation volontaire
ou : de la juste résolution des contradictions au sein de la classe dirigeante

      Aujourd'hui on a toutes les raison de croire (et d'espérer) qu'au-delà de leurs gesticulations coutumières, il ne feront rien de plus (sinon s'écraser comme ils en ont pris l'habitude ). Mais dans l'état anxio-dépressif où les a rendu ce rude retour au réalités, on peut quand même redouter que l'issue de cette grande névrose dépressive ne ressemble à l'épilogue de l'un des films catastrophes qui ont façonné leur imaginaire.

    Pour en savoir plus ... sur la production historique de cette conscience malheureuse de nos parasitaires de classe moyenne :

Mais, en cette période de retour aux "fondamentaux" du capitalisme décomplexé, de la doctrine Monroe, et de la servilité spontanée de nos élites occidentales, on peut aussi espérer un happy end :

Tag(s) : #Donald Trump, #Emmanuel Macron, #U.E., #WAR GAMES, #Hypernormalisation, #Russie, #Ukraine, #Zelensky
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