Quand tout va à Wolo
Au moment où Navalny s'éteint dans une colonie pénitentiaire, la flamme russophobe atlantiste se ragaillardit fort opportunément pour les apparatchiks de l'occident collectif, les gratifiant d'un emballage de circonstance médiatique édifiante (voir à ce propos ce qu'en pensent les milieux bien informés de Navalny et du contexte russe).
Mais ça n'est pas de trop pour notre histrion d'exception française qui rame plus que jamais contre les courants contraires que lui opposent ses propres contradictions. Comme l'expliquaient fort bien nos amis de The Duran, à l'occasion de l'épisode précédent, bien moins relayé par nos gazettes d'exception culturelle française, et pour cause ...
On ne s'étonnera donc pas trop que notre Manu national y aille de son petit couplet nécrologique dans son aimable compliment à l'ami Wolo. Ce dernier appréciera cependant sans doute moyennement le côté posthume de cet hommage qui le rappelle à la triste réalité de la "période sombre" dans laquelle est entrée son Reich Ukrainien de 1000 ans, en même temps que l'Empire du bien en ses marches européennes.
Hélas pour notre dreamteam des valeurs collaborationnistes, cet accord de coopération militaire (à prix cassé), fondé sur un "réarmement" européen pour le moins poussif, risque fort de n'être qu'un voeu pieu adressé à la vierge atlantique. Surtout au moment où l'oncle Sam menace de bruler leurs vaisseaux s'ils ne crachent pas davantage au bassinet, et où les rescapés des Azov-jungen commencent à refluer vers le bunker, dans une manœuvre de repli fort peu ordonné ; tandis que le reichstyg de Kiev bruisse des rumeurs de coup d'état militaire, fomenté par les diverses factions concurrentes de l'appareil néo-nazi que la CIA y a sponsorisé depuis une bonne dizaine d'années.
Version "française"
Version originale (experte et authentique) :
NB : activer les sous titres automatiques français ( pas eu le temps de "franciser")
Bref, ça se présente assez mal pour nos "valeurs" et notre "accord durable" de collaboration.
Petit rappel
( rencontre de mars 2015, en des circonstances analogues et prémonitoires )
Après avoir demandé aux ukrainiennes de nous informer sur la situation à Odessa et dans le Donbass, nous avons demandé à nos amis russes de nous éclairer sur la situation politique tendue et complexe qui sévit aujourd'hui en Russie, et l'état du socialisme au pays de Lenine ... et de Poutine.
Loin des clichés formatés, on prend la mesure des véritables rapports de forces politiques qui animent le monde russe et on comprend les raisons qui font que sous la menace des "europhiles" de l'OTAN, comme des menées factieuses des alliés néo-nazis de l'U.E., les russes n'aient plus d'autre choix que d'affronter une nouvelle "grande guerre patriotique", qui cette fois s'annonce très "colorée" et où les obus sont garantis démocratiques (même si les artilleurs affichent volontiers leurs croix gammées). En dépit de sa solide implantation et d'une relative popularité qui en fait le principal opposant parlementaire au "système Poutine", le Parti Communiste russe semble bien mal armé pour canaliser la colère populaire et son instrumentalisation par les adeptes de la stratégie du chaos ( encouragés par les succès remportés en Yougoslavie, Irak, Lybie, Syrie, Kosovo, Georgie, Yemen, etc.)
Première partie : Le contexte historique et géopolitique général,
et ses rapports avec la situation sociale et politique en Russie. Un préalable essentiel à la compréhension de ce qui se passe et va se passer "à l'Est"...
Deuxième Partie : L'opposition de gauche au "système Poutine"
des dissidents marxistes à la "salade russe" du Front de gauche (russe).
Conclusion : le débat
sur le même sujet : http://www.librairie-tropiques.fr/2015/01/ukraine-naissance-de-la-nouvelle-europe-purifiee.html
Et Vive les Ruskofs !