Encore des nouvelles d'Assange ?
Monika Karbowska nous a envoyé dernièrement une vidéo de mobilisation en prévision du prochain épisode du calvaire judiciaire de Julian Assange. Video que nous avons initialement relayée comme nous le faisons pour toutes les actions que nous jugeons sincères et désintéressées en défense de Julian Assange.
Cette video a cependant suscité une légitime perplexité à l'égard de son efficacité quant à la défense de cette juste cause, et il nous a donc paru utile de préciser que si nous de doutons pas du courage et de l'engagement sincère et désintéressé de Monika nous ne partageons pas plus les spéculations pour le moins "perchées" qui sont évoquées dans cette video que nous ne voulons promouvoir les gesticulations intéressées de ses détracteurs appointés.
Il reste que la question est d'une brulante actualité et certains gouvernants directement concernés semblent avoir entendu les protestations de "justes" comme Christophe Peschoux, tel le premier ministre australien, ainsi que nous l'apprend RT international.
Le Premier ministre australien
soutient les appels à la libération d’Assange
Le cofondateur de WikiLeaks lutte contre son extradition vers les États-Unis, où il risque une peine de 175 ans de prison pour espionnage.
Le Premier ministre australien soutient les appels à la libération d’Assange
Le Premier ministre australien Anthony Albanese faisait partie des nombreux législateurs fédéraux à voter en faveur d'une motion demandant aux autorités du Royaume-Uni et des États-Unis d'autoriser le rapatriement du cofondateur de WikiLeaks, Julian Assange, en Australie, où il est né.
La motion, proposée par le député indépendant Andrew Wilkie, a été adoptée à une écrasante majorité lors de la séance de mercredi après avoir obtenu le soutien du gouvernement travailliste d'Albanese. Peter Dutton, chef de la coalition d'opposition conservatrice, ainsi que la majorité de ses collègues, se sont opposés au vote.
Le résultat a été « une démonstration sans précédent de soutien politique à M. Assange de la part du parlement australien », a ensuite déclaré Wilkie, ajoutant qu’il s’attend à ce que la motion « envoie un signal politique puissant au gouvernement britannique et au gouvernement américain ».
Le ressortissant australien Assange, 52 ans, est détenu à l'isolement dans la prison de Belmarsh à Londres depuis près de cinq ans, où il attend le jugement sur son appel visant à bloquer son extradition vers les États-Unis. Il risque une peine de 175 ans de prison pour des accusations d'espionnage liées à la publication d'énormes quantités d'informations – dont certaines semblaient documenter les crimes de guerre américains à l'étranger – jugées très embarrassantes pour le gouvernement américain.
Albanese a exhorté à plusieurs reprises les États-Unis à retirer leurs demandes d'extradition, mais n'a jusqu'à présent pas réussi à trouver un recours diplomatique, affirmant que l'avenir d'Assange serait « mené à son terme ». Parmi les mesures diplomatiques prises, citons une rencontre entre le procureur général australien Mark Dreyfus et son homologue américain Merrick Garland, à Washington DC il y a deux semaines. S'adressant au Guardian Australia, Dreyfus n'a pas donné de détails sur la « discussion privée » , se contentant de dire que « la position du gouvernement [américain] sur M. Assange est très claire et n'a pas changé ».
Lors d'un débat précédant le vote de mercredi, Wilkie a déclaré que si l'appel d'Assange contre l'extradition la semaine prochaine échouait, "il pourrait être dans un avion pour les États-Unis dans quelques heures".
"Nous n'avons presque plus de temps pour sauver Julian Assange", a ajouté le député.
S’exprimant l’été dernier, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a laissé entendre que la politique américaine à l’égard d’Assange était inébranlable. Après une réunion avec des responsables australiens à Brisbane en juillet, il a déclaré que « nos amis » en Australie doivent pleinement comprendre le « rôle présumé d'Assange dans l'une des plus grandes compromissions d'informations classifiées de l'histoire de notre pays ».
Les partisans d'Assange affirment cependant qu'il a été victime des États-Unis pour avoir dénoncé des actes répréhensibles, notamment dans les conflits en Irak et en Afghanistan, et soutiennent que son incarcération dans ce pays constituerait une atteinte à la liberté de la presse.
Une audience publique qui décidera du sort d'Assange aura lieu les 20 et 21 février à Londres, selon un communiqué de WikiLeaks.
Monika nous a également informés d'une autre action d'une cruelle actualité
que pour le coup nous soutenons sans réserve, d'autant qu'elle n'est guère relayée par ailleurs et surtout pas par nos médias supposément de contre-information et censément critiques "de gauche" des sornettes diffusées par notre appareil idéologique dominant.