Pendant que notre classe dirigeante et son appareil médiatique continuent de rabâcher les inepties impérialistes, xénophobes et démagogiques de notre Ombudsman auto-proclamé et de ses "followeurs"...
Jimmy Dore et ses amis commentent les dernières déconvenues de la propagande de l'OTAN et de ses clients occidentaux.
Apparemment, comme l’Ombudsman ukrainienne démissionnaire, et avec elle :
Nancy Pelosi (Leader du Parti Démocrate au Congrès),
Anthony Blinken (Ministre des affaires étrangères des USA),
Hillary Clinton, Georges Biden et tous les medias « mainstream » occidentaux,
le Gouvernement et l’ensemble des medias et des « influenceurs » français,
ainsi que Mélenchon, Le Pen, Bayrou, Jadot, Macron, Poutou, Zemmour,
les trotskystes, les zinsoumis, les marcheurs, les antifas,
et tous leurs collègues de la classe politique hexagonale,dirigeants, journalistes, etc.
Toutes et tous se sont basés sur « l’enquête de terrain » et les conclusions magistrales de
notre « exception culturelle »,
notre « Danube de la Pensée »,
Phare de l’information correcte,
Guide bienveillant,
précepteur éclairé d’orientation morale pour la résilience durable et soutenable,
seul à disposer à ce jour, d’une solide documentation sur les sourdes et ignobles entreprises de destruction de notre jeunesse, de nos valeurs, de nos fluides essentiels,
par les immondes suppôts de Poutine
et autres agents dormants du communisme international.
Pendant ce temps, les braves nationalistes ukrainiens, porteurs de nos "valeurs démocratiques européennes", et généreusement réapprovisionnés en armes lourdes et munitions à cette fin, s'emploient activement à les faire connaître aux barbares totalitaires qui se croient protégés par le rideau de fer qu'ils tentent d'imposer aux populations locales :
LES FORCES DE KIEV ATTAQUENT DES CIVILS DANS LE DONBASS À L'AIDE D'ARTILLERIE À LONGUE PORTÉE
La semaine dernière, l'envoi d'artillerie lourde occidentale en Ukraine, avec des systèmes de missiles à longue portée, a été l'un des sujets les plus commentés dans les journaux du monde entier. Après l'annonce par le gouvernement américain que de tels équipements seraient placés sur le territoire ukrainien, de nombreux experts ont commencé à critiquer férocement la mesure, la considérant comme une menace d'escalade du conflit. Et, comme les analystes et les autorités russes s'y attendaient, les armes ont immédiatement commencé à être utilisées illégalement, entraînant de nouveaux crimes de guerre.
Dans une déclaration du 6 juin, l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, a rapporté que des armes occidentales à longue portée en Ukraine ont été utilisées ces derniers jours pour attaquer des cibles civiles dans le Donbass.
« Nous avons pris note de l'intention des États-Unis et du Royaume-Uni de fournir de l'artillerie à longue portée et des systèmes de lance-roquettes multiples [MLRS] à l'Ukraine. …Je tiens à souligner que le régime de Kiev a déjà pris cela comme carte blanche pour… intensifier le bombardement de cibles civiles dans le Donbass, qu'après plusieurs défaites récentes, l'artillerie ukrainienne n'était plus en mesure d'atteindre », a déclaré l'ambassadeur.
Selon lui donc, depuis que les armes à longue portée ont été envoyées en Ukraine, l'artillerie de Kiev a pu frapper certaines régions du Donbass sur lesquelles elle n'avait plus de puissance de feu jusqu'à il y a quelques jours (avant l'arrivée des nouvelles armes). Précisément dans les régions où les forces ukrainiennes n'attaquaient plus, la vie civile revenait à la normale, c'est pourquoi les écoles pour enfants fonctionnaient à nouveau. Et, parmi les cibles attaquées, selon les rapports russes, les principales auraient été des écoles, avec plusieurs occurrences de bombardements contre des bâtiments pendant les heures de travail dans ces régions. Au moins un enfant est mort dans l'une des écoles bombardées, en plus d'un nombre incertain de morts et de blessés parmi les adultes qui travaillaient dans les installations pendant les attaques.
Malgré la gravité de la situation, il s'agissait d'un risque attendu. La plus grande crainte, cependant, est que cette ambition ukrainienne pour de nouveaux objectifs atteigne le territoire souverain de la Fédération de Russie. À certaines occasions précédentes, des cibles civiles dans l'espace russe ont déjà été attaquées par l'artillerie ukrainienne, à laquelle les troupes russes impliquées dans l'opération n'ont pas répondu avec toute leur force, car la situation en Ukraine était sous contrôle et dans peu de temps Kiev perdrait totalement sa puissance à longue portée. Mais alors que l'Occident fournit à Kiev de nouvelles armes à longue portée chaque fois que la Russie neutralise cette puissance, la situation commence à exiger une action plus incisive.
Avant d'autoriser l'expédition de systèmes de missiles à longue portée vers l'Ukraine, Joe Biden a déclaré que l'équipement ne serait en aucun cas utilisé contre le territoire russe, mais à tout moment les autorités de Moscou et les experts du monde entier ont exprimé leur scepticisme à ce sujet. Maintenant, cette méfiance ne fait qu'augmenter, car les forces de Kiev ont déjà démontré qu'elles n'ont pas changé leur perspective de combat, en maintenant la stratégie d'attaque de cibles civiles et sans implication dans l'opération russe, ce qui rend prévisible que bientôt des citoyens russes seront touchés comme une tentative de déstabilisation des troupes.
À plusieurs reprises, les autorités de Moscou ont déclaré que de nouvelles incursions ukrainiennes sur le territoire russe se traduiraient par des attaques contre les centres de décision. Ce serait une étape difficile et signifierait une escalade internationale dangereuse (puisque de nombreux conseillers occidentaux sont actuellement basés à Kiev), mais ce serait la seule réponse possible de la part de Moscou pour contrer les tentatives successives de Kiev d'étendre le conflit à la Russie en utilisant Armes occidentales. C'est un scénario que les forces russes tentent visiblement d'éviter, mais qui se rapproche chaque jour à mesure que Kiev continue de viser des civils.
Aggravant la situation, le Royaume-Uni a annoncé qu'il se joindrait à Washington pour envoyer de l'artillerie lourde à Kiev, promettant de fournir dès que possible des systèmes de roquettes M270 à longue portée aux forces ukrainiennes. Selon le secrétaire britannique à la Défense, Ben Wallace, les tactiques de soutien à l'Ukraine doivent s'adapter afin d'améliorer la capacité du pays à se « protéger » contre les Russes. Il a ajouté qu'il croyait en la possibilité d'une victoire ukrainienne si l'Occident continuait à fournir des armes à Kiev.
Il est difficile d'imaginer ce que serait une « victoire ukrainienne » alors que les cibles de Kiev sont presque toujours des installations civiles, générant des victimes innocentes, y compris des enfants. Ces armes n'ont pas la capacité d'inverser le scénario du conflit et d'empêcher la victoire russe, mais elles ont le pouvoir de provoquer davantage de victimes inutiles, de destruction et de chaos dans des régions où la paix avait déjà été rétablie. La limite russe est très claire : les armes ne peuvent pas atteindre l'espace souverain de la Fédération. Si cela se produit, il y aura une forte réponse contre Kiev.
Nous profitons de l'occasion pour diffuser cet appel de notre vieux complice Subhi Toma :
Date: mar. 7 juin 2022 à 15:10
Subject: Re: Appel à faire cesser la marche vers la guerre
To: TROPIQUES LIB
voici une initiative que je soutiens avec conviction .
Amicalement.
Subhi TOMA
Appel à faire cesser la marche vers la guerre
En 2014, alors qu'un coup d'Etat à Kiev tramé par l'OTAN avait allumé les braises d'un conflit amené à durer, de nombreux observateurs, en France et à l'étranger, avaient dénoncé la logique incendiaire de l'OTAN, et avaient appelé à en sortir. Depuis, ces braises ont bel et bien pris feu, et l'embrasement risque à tout moment de se généraliser. Plus que jamais, à l'heure où l'Ukraine apparaît comme une véritable poudrière, il est urgent et vital de se dissocier de cette logique de guerre.
La rhétorique guerrière et hystérique anti-russe atteint aujourd'hui des sommets de propagande. L'UE, totalement alignée sur l'OTAN de par ses traités fondateurs, pilote cette hystérie collective, où tout discernement a disparu. Sans (aucune) consultation des parlements nationaux, en violation de ses compétences, elle achète et envoie des armes à l’un des belligérants, impose des sanctions et des mesures à tous ses membres. Au lieu de soutenir des négociations de paix, ses dirigeants soutiennent la « solution militaire ». Tous les ressorts de la propagande de guerre sont utilisés : diabolisations, caricatures, mensonges, manichéisme, censure... Usurpant l’héritage de la résistance contre le nazisme et le fascisme, réécrivant l’histoire, elle soutient un régime ukrainien manifestement infesté d’extrémistes et de néo-nazis de tous bords, qui se livrent à des actes barbares et à des crimes de guerre.
L'OTAN, qui, avec l'agression de l'ex-Yougoslavie (1991-2001) avait déjà démontré sa capacité à réintroduire la guerre et la barbarie sur le sol européen, nous entraîne désormais vers l’abîme de la « guerre totale », économique mais aussi bientôt peut-être militaire. Les sanctions anti-russes, qui in fine favorisent la logique russe de substitutions des importations et de « dédollarisation », se retournent avant tout contre les populations des pays qui les mettent en place. Le prix de l'énergie, des matières premières et des denrées alimentaires flambent. Une très grave crise alimentaire et énergétique s’approche. Les sanctions anti-russes (licenciement, spoliations, interdictions bancaires, expulsions...), violant toutes nos politiques anti-discriminatoires mettant un coup d'arrêt à la (une très) longue histoire des relations franco-russes amicales et diversifiées, nous placent désormais objectivement sur la liste des pays hostiles à la Russie. Elles s’opposent aux principes de notre République, aux intérêts de notre (du) peuple et aux traditions et valeurs de notre nation.
En promouvant l'élargissement de l'OTAN à des pays historiquement neutres, Macron continue à souffler sur les braises. La moindre provocation, incident à la frontière, attentat en faux-drapeau entre un pays de l'OTAN et la Russie peut être la cause déclenchante d’une guerre mondiale, potentiellement nucléaire.
La réintroduction de la France en 2007 par Nicolas Sarkozy dans le commandement intégré de l'OTAN, dont De Gaulle avait sorti notre pays en 1966, fait de nous le fer de lance de la politique otanienne, et nous contraindrait à nous engager en première ligne en cas de guerre avec le bloc russo-chinois.
C'est tout un peuple, envoyé au front ou plongé(e) dans la misère, qui ressentira cette guerre dans sa chair, guerre qui sera alors accompagnée de la faim, du froid et de la maladie. A l'heure où l'Organisation de la Coopération de Shanghai réunit plusieurs milliards d'habitants, entamer une guerre du côté du camp « occidental » centré sur l'OCDE, qui suscite l'hostilité d'une majorité grandissante de la population mondiale, nous mettrait au ban de la planète.
C'est pour tous ces motifs que la France doit revenir à une politique d’indépendance et de souveraineté nationale.
Dans ce but elle doit dénoncer le traité de l’OTAN, structure politique et militaire belliciste au service des Etats-Unis. Elle doit aussi interdire à ses représentants officiels la fréquentation du Forum Economique Mondial et favoriser de véritables négociations de paix.
Comité Valmy,
Collectif pour un Front de Libération Nationale.
Premières signatures individuelles :
Dominique Delawarde, Claude Gaucherand, Alain Corvez, Jacques Maillard, Valentin Martin, Subbi Toma, Christian Teyssandier, Alain Le Bihan, Elisabeth Faure-Viard, Roland Hureaux, Armand Legay, Claude Beaulieu, François Bunner, Bernard Conte, Guy Richard, Michel DEBRAY, vice-amiral en deuxième section, Jean-Loup Izambert…