Thanatopraxie stalinienne
( correspondance dominicale )
Ce dimanche, le camarade Jean-Pierre Garnier, ci-devant préposé au recrutement de nouveaux amis au sein de la sphère anarchoïde mondaine, m'a alerté sur une recension de nos activités conjointes par un rescapé de la deuxième droite européenne, tendance post-situationniste teutonique. Il avait lui-même été alerté par un de ses jeunes éditeurs, Fabien Tremeau (éditions critiques), d'un article d'Anselm Jappe, connu dans son milieu, notamment pour sa croisade critique-critique "de la valeur". Fabien, qui m'avait confessé jadis que les impératifs commerciaux déterminant sa ligne éditoriale le conduisaient parfois à quelques concessions à "l'air du temps" ( Cf. "On n'attire pas les mouches avec du vinaigre" dans "Les Veaux et les Choses" ) débouchant sur des situation pour le moins "paradoxales", nous révélait en la circonstance :
le fond de la pensée critique-critique de Saint Anselm...
Jean-Pierre Garnier
L'extrait de l'article de A. Jappe nous concernant. Transmis par Fabien Trémeau
Jean-Pierre
Je témoignais ma gratitude à J-P.G. pour cette divertissante communication :
Merci pour ce moment !
de réjouissante "thanatopraxie stalinienne"...
Jappe, le (dernier ?) Danube de la pensée critique de la valeur, est aujourd'hui un des représentants "suprêmes" (du côté obscur de la Force) du variant "dépit haineux" parmi nos crypto-rebelles néo-post-situationnistes. Cette bonne feuille le rattache, de facto, à un autre ado prolongé (et pas fini, comme la plupart de nos actuels néo-post-soixante-huitards multitudineux) l'inénarrable J-M.Vincent, défunt caméléon contestataire, canal rocardo-trotsko-althussero-négriste chafouin (grand maître ignorant et surtout anticommuniste "secondaire") présenté ici comme possible "précurseur" de ces nigauds pompeux.
Je présume que le point d'interrogation suggère que ça les "questionne".
J'avoue que je n'avais pas songé jusqu'ici à les associer mais il est indéniable que pour eux "ça fait sens" !
J'ai d'ailleurs cité quelques édifiantes "bouses coquettes" de JMV dans une de mes récentes "réponses" (mes "gloses marginales sur le CME" répondant à A. Badiou et J-C. Delaunay) dans le chapitre consacré à "La lecture symptomale et ses analphabètes rebelles" qui d'ailleurs est assez homogène à leur modèle réchauffé de critique-critique "de la valeur"... nombriliste.
Je te joins l'extrait et le leur recommande, à toutes fins utiles.
ça les aidera peu-être à "se sortir les doigts du cul" ...
à lundi ... mais pas le matin (on ouvre à 13h) !
Je transmis la bonne nouvelle à quelques proches et lointains que ça pouvait intéresser, accompagnée de la pièce jointe annoncée à J-P.G.
Ce qui occasionna en retour de nouveaux petits échanges entre thanatopracteurs staliniens, nouvellement révélés à eux-mêmes :
Quel « esprit d’ouverture » digne de celui proclamé sur France Culture ! Mais ce besoin de dénigrer ad hominem à coups de tandems péjoratifs ne traduit-il pas une incapacité théorique ?
tout au moins un brouillage de cerveau au moindre signe communiste ?
Lilian TRUCHON a écrit :
Bonjour,
Est-ce qu'on dit archéo-staliniens ou archéio-staliniens ? : problème de sémantique importantissime puisque je suis accusé de cela aussi sur le web ("Lilian Truchon, sorte d’archéio-stalinien")
"staliniens" ne suffisant apparemment plus, il faut ajouter archéo ou archéio.
Voir :https://www.marxists.org/
Je présume que ça a du pas mal amuser Patrick de retrouver sous la plume de ce Bourrin(et) quelques unes des critiques de nos écommunistes (malgré qu'en aient ces derniers), mais qui sont aussi celles que nous serinent volontiers les plus écolopportunistes parmi nos "citoyennistes durables et soutenables" : de Poutou à Fabien Roussel, en passant par Ruffin, Autain et Coquerel, avec bien d'autres nuances de vert, allant jusqu'au gris, que tu connais aussi bien que moi (c'est probablement ce que Birnbaum appelle "Le courage de la nuance" - titre de son dernier opus de délectation morose).
N.B. : à ce propos (des sectes post-communistes, pseudo-marxistes, adeptes du CME et du sauvetage de la Planète) : il semble que le dernier truc "trendy" chez nos radicaux libres de Gauchunie, du moins parmi les "cent écoles" groupusculaires qui y rivalisent en prévision du florilège des "cent fleurs" du printemps 2022, c'est désormais de présenter un candidat à la présidence de la République !Je reste dubitatif quant au "Grand bond en avant" que ça leur promet, tout en appréciant à sa juste valeur le côté cocasse de la chose, venant de farouches contempteurs de la constitution, rivalisant essentiellement de projets pour nous servir une VIème République... et donc pour qui le mot d'ordre est désormais : "Une seule solution : la Constitution".Ça me rappelle le Mitterand du "Coup d'État permanent"... qui n'avait pas de mots assez durs pour condamner cette innommable constitution et par dessus tout l'élection du Président au suffrage universel... avant son élection bien sur !
Probablement qu'il réserve ce genre de proclamation à la presse de droite pour s'éviter d'avoir à y glisser le (gros) mot "communiste".
Étrangement ça m'a rappelé le titre d'un livre de poche de la collection marabout junior (ou peut-être "j'ai lu" à l'époque)que j'avais aperçu (mais pas lu) parmi les ouvrages de la bibliothèque du collège où je fus pensionnaire dans ma dixième année (et ++) :
C'est d'autant moins clair que l'on ne sait pas trop où se situera ce "bout" ni en quoi ou par quoi il pourrait se prendre...
Le bout du tunnel peut-être ?
Un tunnel idéologique, politique et théorique qui pourrait bien se terminer "dans le mur" de sottise, d'ignorance et d'autocomplaisance intéressée qui cerne désormais la citadelle assiégée, de même que les zinsoumis, les décombres du PS, et les toilettes bio de nos écolos parisiens. Bref, tout ça me semble assez mal augurer de la convergence des (tur)luttes ... sociales, laïques, écologiques et féministes réputées rassembler le peuple de Gauchunie écolo-citoyenne durable. C'est d'ailleurs aussi l'avis du postillonneur en chef (sournoisement évoqué en filigrane du même article) qui ne semble guère apprécier le "soutien critique" que lui apportent si acrobatiquement les "rafraichis" du Colonel Fabien.
lui demande le JDD.
Répond-t-il sans se démonter, allant même jusqu'à révéler :"On se parle."
À tous j'ai dit : respectez le fait que le PCF fasse le choix de présenter un candidat à l'élection présidentielle.
Anne Hidalgo m'a répondu : "Bien sûr!" ("C'est toujours ça que Melenchon n'aura pas" aurait-elle ajouté in petto)
Et ça, en revanche, ça semble déjà bien parti (pour être conquis par ce genre de communiste en peau de lapin, et son armée mexicaine de ronds de cuir ignares et incompétents, faut vraiment ne plus espérer grand chose) , mais y'a de la concurrence !