Ce jour, les lecteurs assidus de la presse nationale, comme les auditeurs des radiovisions institutionnelles ont pu observer une trêve inattendue touchant la prédication du petit matin (comme disait Jean-Pierre Léaud dans la maman et la putain). Subitement, plus de nouvelles des massacres et des menées sordides du boucher de Damas ni de ses vils supplétifs russkofs en Syrie. Brutale interruption de la litanie des victimes de ces criminels de guerre, pourtant toujours psalmodiée quotidiennement par le rhizomique starteupeur Rami Abdel Rahmane alias Oussama Ali Souleiman. Ce dernier continue pourtant de parler à l'oreille des smartefaunes rebelles. Son forfait et sa maisonette de Coventry sont pourtant toujours pris en charge par ses mécènes coalisés et ses clients AFP, Reuters et Associated Press n'ont pas interrompu leur abonnement au flux d'information strictement non-vérifiées et absolument non-recoupées, de sources rigoureusement inconnues et indéterminées qui alimente leur expertise sur la situation en Syrie depuis plus de 5 ans, avec toutefois les encouragements du Pentagone et de l'OTAN.
Il faut dire que les nouvelles de la Ghouta ne semblent pas très "bankable" ces jours-ci, du moins pour le camp des élites civilisées des démocraties impopulaires, si on en juge par les informateurs et les documents dument identifiés et recoupés que le site complotiste à la solde du fourbe dictateur populiste du Kremlin livre aux débiles russes et russophiles qui s'intéressent au sort du peuple syrien et gobent candidement d'aussi grossières "fèques niouzes" :
Le premier groupe de militants abandonne les armes et quitte East Ghouta après des pourparlers avec la Russie
Le premier groupe de 13 militants a utilisé l'accès ouvert par les russes et l'armée pour quitter la banlieue de Damas contrôlée par les rebelles via le couloir Muhayam al-Wafideen pendant la nuit. La vidéo de l'exode sous surveillance gouvernementale montre des combattants transportant leurs effets personnels et des véhicules d'embarquement pour se rendre à Idlib. Yevtushenko a attribué la capitulation militante aux «longues négociations» tenues par les officiers du centre de réconciliation et les groupes djihadistes.
Selon le général, aucune provocation n'a suivi la sortie des militants, ajoutant que ceux qui se sont rendus seront transportés à Idlib, tandis que les négociations se poursuivent concernant la reddition d'autres militants. La nouvelle de la reddition des militants a coïncidé avec une déclaration du groupe Jaysh Al-Islam, qui aurait accepté de libérer les combattants de Tahrir al-Sham (HTS) de leurs prisons et de les envoyer aussi vers Idlib.
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La situation dans la Ghouta Est reste tendue, a déclaré Yevtushenko, soulignant que les terroristes continuent de bombarder les zones civiles de Damas et de cibler ceux qui tentent de fuir l'enclave terroriste. "Les attaques sont menées même pendant les pauses humanitaires", a déclaré le général, notant qu'aucun des civils n'a réussi à quitter les zones contrôlées par les terroristes en toute sécurité au cours de la dernière journée.
La situation devient si grave que les gens sont prêts à fuir en contournant les couloirs ciblés par les militants, a déclaré Yevtushenko, citant des informations reçues via la ligne d'urgence du Centre russe.
Malgré les tensions à l'est de la Ghouta, le Centre de réconciliation russe a assuré vendredi une «livraison sûre et sans entrave» du convoi humanitaire ONU-Croissant-Rouge arabe syrien. Le convoi de 13 camions a livré 74 tonnes de vivres et de fournitures médicales à la douma d'East Ghouta, située à seulement 10 km au nord-est du centre de Damas.
"Des équipes du CICR, du Croissant-Rouge arabe syrien et des Nations Unies dans la Ghouta orientale ont livré 2 400 colis alimentaires pouvant nourrir 12 000 personnes pendant un mois, ainsi que 3 248 sacs de farine de blé" , a indiqué l'agence humanitaire . "La livraison de 13 camions faisait partie d'un convoi qui n'a pas pu être entièrement déchargé le 5 mars en raison de la situation sécuritaire."
"Les besoins des gens restent énormes" , a déclaré Ralph El Hage, un représentant de la Croix-Rouge à RT. "Vous avez des besoins médicaux, vous devez avoir accès à une bonne source de nourriture, vous devez également avoir accès à de l'eau propre."
Actuellement, la priorité reste la livraison de fournitures médicales et d'aide alimentaire aux zones contrôlées par les militants. Le SARC attend actuellement des "garanties de sécurité" de la part des belligérants pour livrer plus de fournitures à la population civile, a ajouté El Hage.
Un cessez-le-feu soutenu par la Russie est entré en vigueur dans la Ghouta orientale de la Syrie à la fin du mois dernier, à la suite de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu de 30 jours en Syrie. Il envisage des pauses humanitaires mutuellement convenues pour les livraisons d'aide et l'évacuation des civils, à travers le corridor humanitaire spécialement établi. Cependant, les militants ont ignoré l'accord et ont continué à bombarder Damas et à tirer sur ceux qui essayaient de quitter la région même pendant ces pauses. On estime à 400 000 le nombre de personnes emprisonnées dans la Ghouta orientale assiégée depuis 2013.
La presse de révérence française s'est donc désintéressée, au moins provisoirement, de la Ghouta qui ne semble plus un thème très porteur de nos "valeurs", et préfère tourner ses moteurs de recherche en direction du "Rojava", il est vrai menacé du même genre de calamités, mais cette fois par les contradictions "antagonistes et non antagonistes" au sein même du camp des adversaires coalisés de l'Empire du Mal : En Syrie, l’offensive turque s’approche du cœur de l’enclave kurde d’Afrin
Ah la la ... décidément l'Orient est compliqué ...
car, pendant ce temps-là.... à Raqqa
( dont le sort ne semble plus guère passionner
les foules civilisées de l'occident mobilisé)
donc au "Rojava" enfin libéré
les choses semblent également assez peu encourageantes.