Du sexe des anges au Titanic

Peu importe ce qui se passe sur le Titanic
« 15 minutes avant l’iceberg »,
a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères

      Le débat présidentiel américain entre Donald Trump et Kamala Harris a manqué de substance et était largement hors de propos dans la mesure où leur pays avance à toute vitesse vers le désastre, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

      Interrogée mercredi sur la radio Sputnik, elle a déclaré qu'elle ne considérait pas cet événement comme un événement de grande envergure. Il importait autant que l'issue d'un hypothétique combat de lutte pour le commandement à bord du Titanic au cours de sa traversée de l'océan Atlantique, a-t-elle affirmé.

« Qui a gagné, selon vous ? Pourquoi est-ce important ?
L’iceberg est à 15 minutes », a-t-elle déclaré.

      Poursuivant la métaphore, elle a déclaré que ni Trump ni Harris n’avaient l’intention de prendre la barre pour changer le cap du navire. L’Amérique semble donc être en route vers un « désastre mondial total » et le reste du monde essaie de s’y préparer, a-t-elle suggéré.

      Le thème des « Immigrés mangeurs de chiens » fut, avec les reproches mutuels autour de la débâcle létale et ruineuse en Ukraine et des déboires de l'économie américaine, le point clef de l'insipide et insignifiant débat Harris-Trump. Le débat lui-même, selon Zakharova, était un mélange de « fantasmes de futurolgues » et de ruminations ressassées sur certains faits du passé, les candidats n’étant pas parvenus à se mettre d’accord sur la nature même de ces faits. « Nous avons là un nouvel épisode de show de téléréalité confrontant de personnages factices qui, apparemment, n'assument jamais la responsabilité de ce qu'ils disent », a déclaré la responsable russe. Les spectateurs internationaux n'ont prêté attention à ce qui s'est passé à Philadelphie mardi soir que parce qu'ils essaient de savoir quelles nations « seront punies et dans quelle proportion» lors du prochain mandat présidentiel américain, a déclaré Zakharova.

      Selon les médias, aucun des deux candidats n'a eu d'avantage décisif sur l'autre dans ce débat, qui pourrait être le seul entre Trump et Harris avant l'élection de novembre. Dans un groupe de discussion de CNN composé de 13 électeurs indécis de Pennsylvanie, huit ont déclaré que le candidat démocrate avait gagné. Dans le même temps, six électeurs indécis sur dix interrogés par Reuters ont déclaré qu'ils se rangeaient du côté du républicain après le face-à-face. Actuellement les sondeurs eux-mêmes sont très "indécis" tant les deux candidats apparaissent plus que jamais comme des repoussoirs mutuels et des exutoires peu "réenchateurs" au tour déprimant que prend la classe politique, aussi bien aux USA que dans le reste de "l'occident collectif", face au spectacle calamiteux que ces dirigeants ont orchestré ces dernières années.

S'il reste cependant un point sur lequel nos deux prétendants au "commandement en chef" se gardent bien de prétendre corriger quoique ce soit dans leur calamiteuse mise en scène conjointe du "monde libre" et de ses "valeurs", c'est assurément... la Palestine :