un peu de Giusto TRAINA Présentation, dédicace et débat Laissons-nous les portes de notre civilisation ouvertes aux barbares, en oubliant nos racines grecques et romaines ? Ou bien sommes-nous les barbares, lorsque nous utilisons bêtement notre passé pour justifier le pire de notre civilisation ? Les exemples de ce que l’on peut appeler la mauvaise réception de l’Antiquité sont légion. Dans ce Livre noir, l’irrévérencieux et savant Giusto Traina en dresse l’histoire incorrecte. Il sélectionne les cas les plus intéressants voire les plus curieux, de 1900 à nos jours. On croisera ce psychiatre militaire américain inspiré par les poèmes homériques ; on évoquera le débat sans merci entre Martin Bernal et ses détracteurs ; on dressera le bêtisier de la démocratie dans la Grèce antique ; on suivra l’usage et l’abus du mythe d’Antigone, de l'austère Hegel à ce pitre de Agamben en passant par Heidegger ses culottes de peau et son chapeau tyrolien ; on comprendra les controverses sur les statues antiques ; on déchiffrera le conflit idéologique entre la Grèce et la Macédoine du Nord sur l’identité d’Alexandre le Grand ; on s’amusera du kitsch gréco-romain de Las Vegas ou d’une France qui n’en finit pas de se réclamer de ses ancêtres les Gaulois… Ce panorama passionné et jubilatoire de l’usage toxique de l’Antiquité aidera chacun à comprendre, enfin, ce qui est vivant et ce qui est mort dans notre rapport aux Grecs et aux Romains. |