Vu de Moscou
Bruno Le Maire érotomane
Après son mémorable col roulé, notre Bruno national revient avec une nouvelle trouvaille, où il semble avoir mis beaucoup du sien. Vu de Moscou où il dispose d'un fan club fidèle depuis qu'il a annoncé la destruction de l'économie Russe par ses oeuvres, notre sémillant ministre vient de cocher une nouvelle case : celle d'auteur de romans érotiques sulfureux pour sexagénaires nostalgiques de leurs exploits de jeunesse.
RT international vient de leur donner du grain à moudre avec un bon sujet de discussion arrosée ( à la vodka) tiré de l'actualité politique française la plus "torride":
Le public français se moque sans pitié du ministre des Finances Bruno Le Maire à propos d'une scène de sexe torride dans son nouveau roman, ont rapporté plusieurs médias lundi. Alors que la cote de crédit de la France chutait et que des milliers de personnes continuaient de protester contre les mesures d'austérité, Le Maire a défendu son écriture comme quelque chose qu'il faisait pour «l'équilibre personnel».
Le Maire est ministre des Finances du président Emmanuel Macron depuis 2017 et est largement considéré comme le visage public de la réforme des retraites que Macron a imposée le mois dernier. Les protestations contre la mesure ont commencé en mars et sont parfois devenues violentes. Les troubles ont contribué à la dégradation du crédit de la France la semaine dernière par l'agence de notation Fitch.
Cette annonce est intervenue quelques heures seulement après la publication par Le Maire de son dernier roman, "Fugue américaine", son cinquième en fonction et le douzième au total. Il s'avère que le ministre des Finances est un écrivain prolifique dans ses temps libres.
Une page du livre a gagné en notoriété au cours du week-end, devenant virale sur les réseaux sociaux avec une variété d'insultes visant l'auteur. La scène représente l'un des protagonistes du roman, Oskar Wertheimer, dans un acte sexuel avec une femme nommée Julia lors d'un voyage à Cuba, " criant des mots que la décence la plus élémentaire m'interdit d'écrire dans cette chronique d'une catastrophe annoncée", selon une traduction non officielle. L'AFP l'a décrit comme un "passage érotique à couper le souffle".
Alors que certains critiquaient Le Maire pour sa prose violette, d'autres se demandaient si ses prédilections littéraires l'empêchaient de faire son travail réel. Le ministre des Finances ne devrait pas avoir "une minute, une heure, une semaine de son temps à consacrer à l'écriture d'un livre" alors que le public français tente de faire face à l'inflation, a fait valoir le député d'opposition François Ruffin de La France Insoumise.
Le mois dernier, la collègue de Le Maire, Marlene Schiappa, s'est attiré les foudres du Premier ministre Elisabeth Borne en posant pour l'édition française de Playboy – bien que la plupart du temps vêtue, et dans le cadre d'une interview sur de graves problèmes sociaux. Schiappa est elle-même une écrivaine prolifique, ayant publié plus de 28 romans et essais, certains sous le pseudonyme de Marie Minelli.
E. Borne aurait appelé M. Schiappa pour lui dire que cela "n'était pas du tout approprié, surtout à cette époque".
Le Maire a insisté sur le fait qu'il n'avait aucun problème à faire son travail et à se livrer à ses envies littéraires. "S'il n'y avait que de la politique - sans la liberté que donne la création littéraire et romantique - la politique ne suffirait pas", a-t- il déclaré à l'AFP la semaine dernière dans un entretien.
Dans une déclaration de suivi publiée sur Twitter, Le Maire a déclaré que l'écriture l'aidait à prendre soin de «l'équilibre personnel» et que c'était «un besoin qui vaut la peine de se lever tôt, de se coucher tard et de consacrer les week-ends et les vacances pour cela." ... "Certains vont au musée, au cinéma, au concert, au football. D'autres jardinent ou font de la randonnée. Quant à moi, j'écris", a-t- il déclaré.
Néanmoins, le public français n'a pas semblé impressionné. Lundi, 'Fugue americane' avait une note de 1,4 étoiles sur Amazon France, avec plus de 90% de critiques négatives.