Faralonn Éditions CLAUDIA
Et je vis les barreaux claquer derrière moi. Les larmes vinrent me tenir compagnie. Un surveillant avec une grosse moustache, probablement d'origine espagnole, très aimable, me regarda et poussa un cri d'admiration. Il regarda ma fiche et demanda au surveillant accompagnateur s'il n'y avait pas d'erreur. Il fit signe de la tête que non. Puis il me dit que j'étais très belle. Me demanda pourquoi je pleurais. Je n'ai pas voulu répondre. On ouvrit la cellule 47 en me murmurant: - Bienvenue à la maison d'arrêt de la Santé.
Ma tête se baissait, puis avec force revenait en arrière, provocant un bruit sourd. et même davantage... |