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Message d'un abonné : Bonjour, Impossible d ouvrir la vidéo, car il est indiqué vidéo privée… la réponse à Biden, qui ne manque pas de sel!
La vidéo sous-titrée est désormais publique ...
Désolé du contre-temps.
Biden est gâteux , comme la plupart de ses concitoyens qui ne le savaient pas ont pu le constater depuis son élection. C'est pourquoi cette réponse est surtout destinée au public des ecolo-bobos "citoyens durables" de classe moyenne éduquée étasunienne, les abonnés de "Democracy Now"; public chez nous assez comparable à celui du Diplo , Mediatarte , Marianne, Télérama, L'Immonde ou l'Huma (actuelle).
Comme Mearsheimer il fait parti de ces "experts académiques" de l'establishment étasunien "old school" qui sont à la fois compétents, expérimentés et lucides sur les conséquences des agissements de leurs collègues - qu'ils qualifient volontiers de "néo conservateurs" bien qu'en majorité ces derniers soient étiquetés "démocrates". Il ne manque d'ailleurs pas de souligner que cette stratégie du chaos est "bipartisane", Obama n'ayant pas fait autre chose que ce que faisait Reagan, ses prédécesseurs et ses successeurs. La réponse de Sachs est d'autant plus assurée et convaincante que, comme vous verrez, il a suivi de près tous ces événements , y a participé en tant qu'expert ... "de bonne foi" et "bien intentionné", du côté de la classe dirigeante occidentale.
Il est fait allusion dans l'interview à son "amical débat" avec Naomi Klein qui s'était offusquée de sa "thérapie de choc" que cette suffragette de la conscience malheureuse des classes moyennes "hype" de la Côte Ouest associait à sa "stratégie du choc".
Jeffrey David Sachs est un économiste américain.
C'est tout sauf un radical, un marxiste ou même un opposant des pouvoirs étasuniens successifs. Consultant spécial du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, il fut consultant économique auprès des gouvernements d'Amérique latine, d'Europe de l'Est, d'ex-Yougoslavie, d'ex-Union soviétique, d’Asie, et d’Afrique. Il leur proposa une "thérapie de choc" (bien différente de celle de Naomi Klein) comme solution aux crises économiques vécues en Bolivie, en Pologne et en Russie et qui ont provoqué 3,2 millions de victimes en Russie, selon l'UNICEF.
Il répond ici à la chaine d'information écolo de gauche (très modérée) américaine"Democracy Now" à la question de Georges Biden :
Comment en est-on arrivé là ?