Piqures de rappel
et bio-diversité urbaine.

Vincent Lenormant nous transmet sa ballade du jour...

Elle illustre l'étrangeté de la situation du village global, où l'humanisme paranoïaque des "Sauveteurs de la Planète" semble un peu perturbé par la phobie (sélective) de la seringue ...

Un "variant" confronté à la "liberté de choix" que nos libéraux-libertaires revendiquent  haut et fort et qu'en conséquence le libéralisme macronique est trop heureux de leur servir sous forme de "passe-passe" dialectique, exploitant cyniquement ce repoussoir moyenâgeux pour bonifier ses "sondages" pré-électoraux.

Cette protestation (sélective),  est en effet moyennement inclusive des "extincteurs rebelles" comme des créatifs à smartefaune et trottinette, qui par ailleurs s'émeuveut assez peu du sort réservé par le "Monde libre" aux "réfugiés" que nos humanistes planétaires réservent à celles et ceux qu'ils prétendent accueillir "inclusivement" : techniciennes de surface nettoyant leurs ordures (bio) ou esclaves-livreurs sans papier (à Vélib, donc sans empreinte carbone et sur "coronapiste" s'il vous plaît !) de mets "soutenables" ( mais à forte teneur en PIB) et autres produits "équitables" livrés "à domicile" aux parasitaires distanciés, présentés comme soucieux de biodiversité urbaine.

Il est vrai qu'au monde d'Après (la grande "transition"), il suffit de traverser la rue, pour leur trouver ... quoi "faire".

 Pendant ce temps,
les thanatopracteurs archeo-staliniens...

et autres odieux réfractaires au bio-divers citoyen... qui peuplent et prospèrent sans vergogne à la librairie réfractaire de Pernety :

 

Reçoivent dans leur arrière-cour complotiste, un public "exclusif", de plus en plus diversifié et attentif.

 

Le chat (de la voisine), le rouge-gorge (qui a doublé de taille depuis), les merles, les moineaux, les mésanges, les marxistes et autres commensaux de la librairie ont en effet médité cet extrait des principes de la Philosophie du Droit, qui sera bientôt l'objet d'une "série" (on ne parle plus de "feuilleton" de nos jours) ...
en ce même jardin.

« Ceux qui considèrent la pensée comme une faculté particulière indépendante, séparée de la volonté conçue elle- même également comme isolée et qui de plus tiennent la pensée comme dangereuse pour la volonté, et surtout pour la bonne, montrent du même coup d’emblée qu’ils ne savent rien de la nature de la volonté (remarque qui sera faite encore souvent sur le même sujet). Sans doute l’aspect de la volonté défini ici – cette possibilité absolue de m’abstraire de toute détermination où je me trouve ou bien où je me suis placé, cette fuite devant tout contenu comme devant une restriction – est ce à quoi la volonté se détermine. C’est ce que la représentation pose pour soi comme liberté et ce n’est ainsi que la liberté négative ou liberté de l’entendement.

C’est la liberté du vide.

Elle peut se manifester sous une figure réelle et devenir une passion. Alors, si elle reste simplement théorique, c’est le fanatisme religieux de la pure contemplation hindoue ; si elle se tourne vers l’action, c’est en politique comme en religion, le fanatisme de la destruction de tout ordre social existant et l’excommunication de tout individu suspect de vouloir un ordre et l’anéantissement de toute organisation voulant se faire jour. »

G.-F.-W. Hegel « Préface des principes de la Philosophie du Droit ».

 


 

Tag(s) : #Vincent Lenormant, #hegel et marx, #bio-diversité
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