Candidat à la Mairie du 14ème arrondissement, qui sera sans doute, comme en 2014, un des « swing state » des municipales parisiennes, Cedric Villani est le seul parmi les impétrants qui ait souhaité entendre la « vox populiste » du quartier Pernety, seul véritable quartier populaire de l’arrondissement (avec 60 % de logements sociaux). Il a donc effectué, à leur demande, une « visite guidée » des décombres du quartier. Visite qui lui a permis de constater, par une fraîche matinée de ce début de semaine, à quel point le naguère riant village Pernety-Plaisance est devenu une « zone sinistrée ».
Un quartier dont les habitants, riverains, commerçants et artistes, sont, depuis la disparition prématurée du regretté maire Castagnou, victimes les « initiatives créatives » et absurdes - quand elles ne sont pas catastrophiques - dont l’accablent les shadoks de l’équipe municipale sous la houlette calamiteuse de leur conducatore d'élection : Carine Petit.