La revanche des "totalitaires"
Des nouvelles d'ailleurs (1)
LA HAVANE (Reuters) - Les médecins cubains devant un portrait de feu le président cubain Fidel Castro lors d'une cérémonie d'adieu, avant de partir en Italie pour aider à la lutte contre la propagation de la pandémie à coronavirus. Cuba, dirigée par les communistes, a annoncé avoir envoyé une brigade de médecins et d'infirmières en Italie pour la première fois ce week-end pour aider à lutter contre le nouveau coronavirus à la demande de la région la plus touchée, la Lombardie.
à La Havane, Cuba, le 21 mars 2020. REUTERS / Alexandre Meneghini
Reuters précise que : "L'île des Caraïbes a envoyé ses «armées de robes blanches» sur les sites sinistrés du monde entier, en grande partie dans les pays pauvres depuis sa révolution de 1959. Ses médecins étaient en première ligne dans la lutte contre le choléra en Haïti et contre le virus Ebola en Afrique de l'Ouest dans les années 2010. Pourtant, avec cette brigade de 52 personnes, c'est la première fois que Cuba envoie un contingent d'urgence en Italie, l'un des pays les plus riches du monde, démontrant ainsi la portée de sa diplomatie médicale.
Il s'agit de la sixième brigade médicale que Cuba a envoyée ces derniers jours pour lutter contre la propagation de la pandémie à l'étranger. Des contingents similaires ont déjà été envoyés aux alliés socialistes, le Venezuela et le Nicaragua ainsi que la Jamaïque, le Suriname et la Grenade."
L'agence de presse Reuters, pourtant peu suspecte de ménager les immondes suppôts archeo-staliniens du dictateur Castro, a même rapporté des témoignages récoltés sur place, dans ce bagne à ciel ouvert des caraïbes, ce goulag au soleil dont pourtant les prisonniers ne semblent plus très pressés de sortir. Le lecteur occidental, dument informé de ce qui se trame dans ces ténèbres extérieures, dépourvues de nos valeurs démocratiques et libérales, notera d'ailleurs les terribles effets de l'odieuse propagande marxiste sur les agents des services publics, envoyés sur le front de la "troisième guerre" mondiale :
"Nous avons tous peur mais nous avons un devoir révolutionnaire à accomplir, alors nous éliminons la peur et la mettons de côté", a déclaré à Reuters samedi soir peu de temps avant le départ de sa brigade, Leonardo Fernandez, 68 ans, spécialiste des soins intensifs.
"Celui qui dit qu'il n'a pas peur est un super-héros, mais nous ne sommes pas des super-héros, nous sommes des médecins révolutionnaires."
Fernandez a déclaré que ce serait sa huitième mission internationale, dont une au Libéria lors de la lutte contre Ebola.
"Nous allons accomplir une tâche honorable, basée sur le principe de solidarité », a déclaré Graciliano Díaz, 64 ans.
Décidément en veine révisionniste et de mise à jour des stéréotypes de leurs clients, les rédacteurs de Reuters opèrent, à l'instar de leurs dirigeants (totalement "déboussolés"), un virage à 180 degrés de leur ligne éditoriale et se mettent à décrire presque honnêtement le "réel rationnel" de cette naguère répugnante dictature tropicale :
"Cuba a construit un système de santé qui faisait l'envie des pays en développement avec l'aide économique de l'ancien allié de l'Union soviétique, bien que certaines de ces avancées aient été perdues depuis l'effondrement du bloc communiste."
Et même les causes réelles, historiques et objectives des difficultés et privations subies par les cubains :
"De nombreux hôpitaux cubains sont tombés en ruine et les Cubains disent qu'ils ont du mal à trouver des médicaments, une situation qui, selon le gouvernement, est largement due à des sanctions américaines vieilles de plusieurs décennies".
Mais bon, les chiens ne font pas (encore) des chats... et le (ou la) secrétaire de rédaction ajoute un bémol libéral, histoire de ne pas trop troubler sa chalandise de citoyens lecteurs démocrates des dépêches de l'agence :
"bien que les analystes incriminent également l'économie inefficace dirigée par l'État."...
NB : Ouf ! On commençait à se demander si l'agence Reuters n'était pas une nouvelle victime de la sape insidieuse ourdie et menée - avec un acharnement typiquement stalinien - par la cinquième colonne des judeo-bolchéviques moscoutaires (à la solde de Ras-Poutine).
Il n'empêche que, malgré qu'elle en ait, l'agence n'a pu que poursuivre sur la même tonalité "professionnelle" :
"Pourtant, Cuba a l'un des ratios de médecins par habitant les plus élevés au monde, même en excluant ces médecins à l'étranger, et ses brigades médicales de secours en cas de catastrophe continuent de gagner la bonne volonté de La Havane dans le monde entier.
"En temps de crise, le gouvernement cubain, le peuple cubain ... ont saisi l'occasion, ils ont entendu notre appel et ils ont répondu", a déclaré samedi le ministre jamaïcain de la Santé, Christopher Tufton, lors de l'accueil de 140 professionnels de la santé cubains à Kingston. aéroport international.
La Grande-Bretagne a également remercié Cuba la semaine dernière d'avoir autorisé un navire de croisière britannique qui avait été refusé par plusieurs ports des Caraïbes à accoster sur l'île et d'avoir permis l'évacuation des plus de 600 passagers à bord.
NdT : voir à propos de l'accueil réservé par la France à ces nouveaux réfugiés ( non climatiques) : "la croisière ne s'amuse plus"
Pourtant Cuba n'est évidemment pas épargnée par le virus "chinois" © Trump... et l'envoyé spécial rappelle que :
"Pendant ce temps, Cuba, qui est connue pour sa préparation aux catastrophes [sic] *, met également en place des mesures dans son pays pour endiguer la contagion des coronavirus. À ce jour, 25 cas ont été confirmés."
* NdT : à rapprocher des éclairages que Michel Enflé dispense aux "rebelles" dans son genre, sur l'actualité rendue intelligible aux adeptes par la voie de ses oracles libertaires, telle cette "saillie" dans une récente livraison à RT France :
"Il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre que, la Chine ne passant pas pour très économe de la vie de ses citoyens, le confinement de l'une de ses villes de plusieurs millions d'habitants par les autorités communistes témoignait de facto en faveur de la gravité de cette crise du coronavirus."
Et Reuters de conclure toujours sur la ligne "révisionniste" :
"Le président Miguel Diaz-Canel a annoncé vendredi soir que le pays fermerait ses frontières aux non-résidents étrangers à partir de mardi dans un coup dur porté à l'un des moteurs de son économie à court d'argent, le tourisme.
Des milliers de médecins et d'étudiants en médecine font également du porte-à-porte pour surveiller leurs communautés locales."
Bref,... en ces temps de disponibilité de cerveau et de révision douloureuse pour nos intellectuels d'influence et autres éditocrates de révérence, nous les invitons à une opportune actualisation de leurs connaissances en profitant des dossiers pédagogiques mis solidairement à leur disposition par la librairie :