En dépit des efforts de l'appareil idéologique "durable et républicain", les gilets jaunes sont toujours debout.
Ils continuent d'occuper le centre de la vie politique véritable.
Éclipsant les diversions "charlie 2.0" en tous genres et invalidant les enfumages tous azimuts des tenants de la "justice climatique", les diabolisations démagogiques sur le mode antifât, les notices nécrologiques anticipées par la presse de révérence, les prêches et les actes de contrition que leurs administre le clergé escrologiste à l'unisson du MEDEF, aussi bien que les tombereaux de sornettes nauséabondes que la classe dirigeante leur fait déverser sur le populo par ses obligés multimédiatiques ...
Les "gaulois réfractaires qui fument des clopes, les vandales illettrés qui roulent au diésel, les brutes qui n'ont pas le goût de l'effort" mais s'échinent au travail et y produisent ce que les autres se contentent de consommer, et n'ont pas même la courtoisie de jouer le jeu des ennemis de classe qu'ils haïssent (à juste raison). Ils sont comme le sparadrap du capitaine et dont la maquereaunie est absolument incapable de se dépêtrer.
Le mépris de classe ne tue pas plus que le ridicule, mais la lutte de classe aura bien lieu...