Pour les populations d'Ukraine et de Syrie et en dépit de leur vif intérêt pour le réveil des sans-culotte français et l'espoir qu'ils font naître parmi les prolétaires du monde entier, le "grand débat national" en forme de péroraison d'un banquier cynique face aux notables de son domaine picrocholin, ne semble pas être la "solution".

Ils ont eu l'occasion d'éprouver l'empathie de  la classe dirigeante occidentale à l'encontre des gueux réfractaires au "nouvel ordre mondial" et les résultats que cela a donné ne les ont guère convaincus. Ce sont deux pays où les communistes furent et sont toujours présents, avec des fortunes diverses, et où ils conservent bon espoir de venir à bout de l'impérialisme atlantiste.

Darya Mitina , communiste russe d'origine afghane, qui a beaucoup fréquenté ces deux territoires dans le cadre de son activisme militant, nous expose dans ces deux courtes interviews (  par Aymeric Monville, lui-même communiste "réfractaire") la position et l'action des communistes russes sur ces deux "théâtres d'opération" de la lutte des classes mondialisée. C'est d'autant plus instructif que nos propres appareils politico-médiatiques attestent dans ce domaine ( comme dans beaucoup d'autres) d'une parfaite ignorance et incompétence "durables" et "soutenues".

C'est également l'occasion pour Darya Mitina de nous faire découvrir un des aspects fort peu connus ( de nos "experts médiatiques" occidentaux) des réalités et des conflits politiques actuels au pays de Poutine, et la manière dont les gilets rouges russes n'ont pas plus confiance que nous dans leurs divers dirigeants et appareils .

Sur le Donbass, l'Ukraine et la situation politique russe.

 

Sur la Syrie et le rôle des russes et le soutien "critique" à Bachar
et Poutine, des communistes russes et syriens dans cette affaire.

 

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