télé14 nous informe :
Suite à notre petit reportage ( voir : "aventures dans la coulée verte" ) , Le Parisien s'est fait l'écho de l'émotion qui commence à se répandre dans le quartier, en rapport avec les faits signalés dans notre vidéo ( qui révélait cette ténébreuse affaire aux autorités municipales) :
Paris : un camp rom sous un pont de la petite ceinture
Depuis quelques jours un campement sauvage s’est installé dans le XIVe arrondissement. Le week-end dernier les pompiers ont dû intervenir pour un début d’incendie.
Des tentes « sauvages », quelques baraquements, des barbecues de fortune et… des tas de détritus… Une petite communauté rom s’est installée discrètement sous un pont, en contrebas de la rue des Plantes et Auguste Caïn (XIVe), le long des voies ferrées de la petite ceinture. En toute illégalité. Et au grand dam des riverains.
Leur campement est difficile d’accès de la rue. Un grillage a été ciselé au niveau la rue Auguste Cain. Avenue Jean-Moulin, une porte s’ouvrant sur un escalier donnant sur la petite ceinture, normalement fermée, a été forcée.
D’après l’association de sauvegarde de la petite ceinture, qui veille jalousement sur l’ancienne voie ferrée, il s’agit d’une dizaine de personnes qui est apparue à la fin de l’été, avec de jeunes enfants. Une poussette est d’ailleurs visible…L’association pointe du doigt « les conditions sanitaires de vie déplorables ». En témoigne les détritus entreposés de l’autre côté du pont. « Et les rats »…Par ailleurs, déplorent-ils, « la présence de ce campement entraîne des feux de camp ». Les pompiers et la police ont été appelés dimanche pour un incendie. Quelque 10 m2 de broussailles partaient en feu. Les pompiers ont dû déployer une petite lance à incendie.
« On les voit se glisser dans le grillage, témoigne Marine, une trentenaire qui vit rue Auguste Cain, juste face à leur campement. Il y a des allées et venues. On n’est pas spécialement rassurés. En même temps, quand on voit les conditions terribles dans lesquelles ils vivent… ».
« Une lettre a été envoyée à la mairie pour signaler leur situation, assure ce commerçant de la rue des Plantes. Je n’ai pas l’impression qu’ils soient soutenus par des associations. »
« Il y a urgence, estime Marie-Claire Carrère-Gée, conseillère d’arrondissement (LR), qui s’est émue de la situation sur Twitter. Il est intolérable qu’un camp rom s’installe sur le XIVe. La mairie du XIVe et la SNCF doivent agir tout de suite et faire évacuer ces tentes avant que ce bidonville ne s’étende ».
Ces familles roms viennent-elles du campement sauvage installé au nord de Paris, sur la Petite Ceinture, au niveau de la rue des Poissonniers ? Vidé de ses habitants lors d’opérations policières, le campement est à nouveau complètement réinvesti. Ce mardi, il affichait quelque quatre cents personnes, avec enfants, cabanes à perte de vue et brasero…
Contactée, la maire du XIVe n’a pas répondu à nos sollicitations.
D'autres faits troublants (l'ordre public) continuent de susciter la perplexité des riverains du 14ème. Ainsi dernièrement certaines dames du voisinage se sont émues, auprès des services de la Mairie et du commissariat, de la recrudescence du racolage autour du carrefour Avenue du Maine-rue de la Gaieté. Nous ignorons encore les suites municipales données à cette reprise ( sur le mode des "starteupes" ?) d'une activité parisienne assez traditionnelle relevant des activités précarisées et de l'auto-entreprenariat désormais promus par le gouvernement ...
Mais des faits bien plus troublants encore ont été portés à la connaissance des lecteurs de cette gazette appréciée des parisiens :
Paris : elle séquestrait 130 chats
dans son studio de 25 m2
C’est une descente de police un peu spéciale qu’ont fait les fonctionnaires du commissariat du XIVe arrondissement à Paris dimanche dernier. Ils ont débarqué chez une dame qui vit dans un studio de 25 m2, au 3e étage, rue de la Gaieté, dans le quartier Montparnasse. Le requérant racontait que cette dame jetait violemment et plusieurs fois de suite un chaton de ses fenêtres. Les policiers ont découvert 130 chats sous-alimentés et entassés dans 25m2. La propriétaire des matous, une dame de 60 ans, a été interpellée, ramenée au commissariat et placée en garde à vue. La Fondation 30 millions d’amis a été appelée à la rescousse, pour s'occuper des chats.
En quoi il ne pourrait s'agir, là encore, que d'un retour aux sources, dans la grande tradition des faits divers parisiens (sur un mode toutefois un peu moins dramatique que jadis) :
Les étranges histoires de l'Oncle Yves : la dame aux rats
Yves Pennec est un des anciens du village Pernety-Plaisance. Pour Télé 14 il a bien voulu raconter quelques unes de ces histoires étonnantes et un peu inquiétantes qui jadis ont émues les populations du quartier. Aujourd'hui : La Dame aux rats de la rue...
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