Azar N-Ath Quodia a commencé ses études au village Adhrar à Tala-Bouzal en Kabylie. Après l’obtention d’une licence en physique et chimie, il fut chargé des TD pour des candidats au baccalauréat du nouveau lycée des Aghribs. Militant infatigable de la cause berbère, il était aux premières loges des événements du « Printemps noir » de 2001 aux côtés des Arouchs, daïra et commune d’ Ath Djennad où 126 jeunes furent assassinés en Kabylie et dans d’autres régions d’Algérie. Affecté par la situation que vécurent les Kabyles et l’essoufflement du mouvement; Azar quitte le pays pour s’installer en France. Il y poursuivit ses études à Paris, en s’intéressant à la poésie à la fois classique, libre et contestataire. Il affirme fortement son engagement viscéral pour l’identité berbère et pour une Algérie algérienne.
« La poésie kabyle est un don héréditaire.
Le poète voit au fond des âmes obscures, élucide ce qui les angoisse, et le leur restitue sous la forme parfaite de poème.
Nos chants sont une réussite exceptionnelle.
En eux s’accomplit la fusion de la nature et de l’art »
Jean Amrouche 1937
Samedi 29 avril
à partir de 18h30