La chronique sportive de Jean LEVY

 

"Après les violences urbaines à Marseille et à Lille ...Les futurs rencontres de l'Euro interdites par Valls et Hollande ?"

 

"Si les dirigeants des équipes de foot ne sont capables d'empêcher que se produisent les violents incidents provoqués par leurs supporters, le gouvernement envisage d'interdire les futures rencontres et de suspendre l'Euro !"

Et de stigmatiser la connivence de fait entre les sponsors, les joueurs et les casseurs du ballon rond. Telle est la déclaration que le Premier ministre ne fera pas.

Ni son ministre de l'Intérieur. Celui-ci ne fera que déplorer la mobilisation de compagnies de CRS dans chaque ville où se joue un match, alors qu'il en a tant besoin pour se protéger des salariés ...

Pourquoi une telle attitude ?

D'abord, parce que le gouvernement PS sait bien que l'Euro (pas la monnaie) distrait le bon peuple de ses soucis quotidiens. Ensuite, s'il stigmatise les syndicats, la CGT en particulier, c'est que le pouvoir veut imposer coûte que coûte sa politique patronale, alors que la mise en cause les dirigeants du football serait contraire à la volonté des dirigeants "socialistes" d'agir en permanence en faveur du monde des affaires.

Donc, il y a, pour le pouvoir PS une violence admissible, celle organisée dans le cadre du sport, dans la mesure où celui-ci génère d'immenses profits à des intérêts privés, tout en détournant le bon peuple de ses errements sociaux, et une violence intolérable en démocratie, celle des couches populaires qui ne pensent qu'a défendre, d'une manière égoïste leurs conditions d'existence, sans se soucier du montant des dividendes que toucheront les actionnaires de leurs entreprises.

Le gouvernement a fait le bon choix : il y a casseurs et casseurs. Peut-on comparer d'honnêtes et virils supporters, certes un peu violents, mais tellement amoureux de leur club, et ceux qui s'en prennent à une loi Travail faite pour leur bonheur de salariés, libérés grâce à elle, de la présence des syndicats et des meneurs qui contestent l'ordre établi ?

Les Marseillais et les Lillois peuvent en témoigner....

Jean Levy : ça n'empêche pas Nicolas ...

 

ci-contre : sympathiques supporters ukrainiens proto-nazis et donc conformes aux normes européennes de russophobie :

 

ci-dessous, les mêmes innocents joyeux drilles anglais, victimes des exactions des immondes barbares venus des steppes sibériennes

 

 

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