Tandis que les grandes manœuvres impériales se poursuivent pour achever les grecs ( "Timeo danaos et dona ferentes"), l'observateur avisé qu'est Vincent Parlier est allé porter son regard sur le voisin du Nord, la Macédoine.
Un petit pays qui, au-delà sa notoriété culinaire spécifique, bénéficie désormais, quoique de manière pour l'instant plus discrète, des mêmes bienveillantes attentions que ses voisines : l'Ukraine et la Grèce, de la part de l'empire atlantique des "démocrates" occidentaux.
Là-bas aussi (et encore) se prépare une nouvelle "révolution colorée" (ou fesse-bouc si on préfère), promue par l'OTAN et ses ONG "humanitaires", et dont le contexte est particulièrement édifiant :
Il est assez symptomatique que ces éclairages (très véridiques et instructifs) soient apportés au public américain par Ron Paul, notoirement libertarien* , protestant donc, comme de coutume, contre le mésusage de l'argent public par l'État fédéral (qu'il voue aux gémonies). Ce que nous appelions jadis une "contradiction interne" du libéralisme, autrement dit le genre de "pli" dans le tapis de l'idéologie dominante et dans lequel il lui arrive parfois de se prendre les pieds...