En ce début avril, le roman de Klaus Gaillant, paru symptomatiquement le premier du mois, a particulièrement retenu notre attention.
Il faut saluer l'initiative de sa jeune maison d'édition (Grallimard) et de son directeur éditorial (le sémillant Henri Guano venu du monde du storytelling) , qui ont su reprendre le meilleur d'une vielle tradition éditoriale bien française, et la "relooker" astucieusement pour initier une nouvelle collection de « polars noirs » nourris des péripéties les plus troublantes de l’actualité .
Le premier « opus » de la série n’est pas seulement très alléchant, il témoigne de la part de l’auteur ( dont c’est la première oeuvre de « fiction » publiée *) d’une excellente maîtrise de son sujet et d’une conviction communicative quand aux mesures à prendre à l’encontre des grands maux de l’époque .
Nul doute que le superbe scénario anxiogène de Klaus Gaillant tiendra en haleine ses lecteurs pendant tout le printemps.
* Son premier roman : "La Chasse aux barbus" est provisoirement retardé du fait d'un malentendu ayant opposé l'éditeur aux ayant droits de Pierre Dac et Francis Blanche, abusés par le titre. Les avocats de l'éditeur ont pu les rassurer sur le caractère original du travail de Klaus Gaillant ( de son vrai nom "Claude Gay-Han" ) et sur l'absence totale de tout risque de confusion avec les oeuvres de nos regrettés comiques.