La "question du genre" comme celle "post-coloniale" et les "études" qu'elles suscitent encore (en dépit du délabrement concret auquel elles ont abouti ), comme toute problématique, n'ont de sens et d'existence que pour et par des gens qui attribuent une importance déterminante à ces "questions" .
Dans l'ordre "social" et politique il est symptomatique et très révélateur de constater que ces gens qui se "partagent" ces questions comme "primordiales" , se répartissent eux-mêmes assez équitablement entre des groupes de personnes rassemblées,

  • d'une part autour de positions racistes, xénophobes et réactionnaires , dites "de droite" ou "d'extrême droite",
  • d'autre part et de manière réputée antithétique,  autour de positions communautaristes, multiculturalistes, écologistes , féministes et/ou gays/lesbiens, etc., toutes positions réputées "de gauche" voire "d'extrême gauche".

Ce que ces diverses communautés de pensée (apparemment opposées et hétérogènes) partagent spontanément et profondément c'est donc une problématique qui leur est commune,
et ce que pointe le livre de jean-Loup Amselle c'est que "ce qu'elles partagent" et son sens sont contingents et immanents au "terrain" qu’elles occupent et se disputent.

Ils n'existent que les uns par les autres et les uns pour les autres, sous la bienveillante autorité de l'oppression véritable .. celle des banquiers en banqueroute, des plans d'austérités ( pour les pauvres) et des baisse d'impôts (pour les riches ).

Comment on passe de l'exploitation à l'exclusion, du politique au sociétal , de la grève générale à la gay pride.

 

Tag(s) : #social, #politique
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