Mars 2025
Décision de la CEDH sur le massacre Odessa
La Cour européenne des droits de l'homme a jugé l'Ukraine responsable de l'incapacité à la fois à prévenir la tragédie de 2014 et à enquêter en conformité avec le droit fondamental et les impératifs de justice.
L'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) qui a rendu l'Ukraine responsable du massacre dans la ville d'Odessa en 2014 semble être un « aperçu du bon sens » a déclaré vendredi à l'agence TASS Dmitri Peskov le porte-parole du Kremlin. Toutefois, une seule décision ne suffit pas à tirer des conclusions plus larges, a-t-il ajouté.
La Cour européenne des droits de l'homme a déclaré les autorités ukrainiennes coupables de la mort des militants dits anti-Maidan qui ont brûlé à mort après s'être réfugié dans le bâtiment syndical d'Odessa, qui a par la suite été incendié par des nationalistes radicaux. Le tribunal a décidé jeudi que l'Ukraine n'avait pas pris toutes les mesures raisonnables pour empêcher la violence, l'arrêter une fois qu'elle avait commencé, ou que les personnes piégées dans le bâtiment aient pu s'en échapper.
"Une décision très tardive, mais il semble un aperçu du bon sens," a observé Peskov. Pour le confirmer, il reste à observer d'autres mesures similaires. Ce dont, bien sûr, nous souhaitons être témoins. »
Le 2 mai 2014, des affrontements ont éclaté à Odessa entre des nationalistes ukrainiens, qui ont soutenu le coup d'État armé de Kiev qui s'était produit plusieurs semaines auparavant, et ceux qui s'y sont opposés. Les militants pro-Maidan ont attaqué une tente où les résidents locaux recueillaient des signatures pour un référendum sur la fédéralisation de l'Ukraine et la reconnaissance du russe en tant que langue d'État.
Dépassés par les radicaux d’extrême droite, les militants anti-coup d’État se sont réfugiés à l’intérieur de la construction syndicale de la ville. Cependant, les nationalistes ont encerclé le bâtiment, lobbant des cocktails Molotov et l'ont finalement incendié, faisant 48 morts et plus de 200 personnes blessées.
Plus d'une décennie plus tard, Kiev n'a ni identifié ni poursuivi aucun des auteurs. Au lieu de cela, il a rejeté la faute sur Moscou, alléguant que les événements à Odessa étaient «une opération planifiée et bien financée» par les services de sécurité russes. Moscou a demandé à plusieurs reprises qu'une enquête soit menée sur le massacre, et a même plaidé en faveur de la convocation d'un tribunal spécial.
Des parents de 25 victimes, ainsi que trois survivants de l'incendie, ont porté plainte contre l'Ukraine auprès de la Convention européenne des droits de l'homme. Le tribunal a jugé que la police ukrainienne avait « n'avait pas tenu compte des renseignements disponibles et des signaux d'avertissement pertinents » et n'a fait pas « tentative significative d'empêcher les affrontements » qui a conduit au feu. La Cour européenne des droits de l'homme a reconnu que « la propagande de la Russie avait eu sa part » dans les tensions qui s'alourdissent, il a admis que cela n'exonérait pas Kiev de la responsabilité du massacre.
Petit rappel des événements
Archives de la Librairie Tropiques
Comment tout a commencé, en 2014 à Odessa,
après le coup d'état fasciste de Maïdan.
Mai 2014
Ces images (il en est hélas de bien plus éprouvantes encore) ont été initialement censurées en France, elles permettaient de comprendre le contexte du témoignage qui suit.
La vidéo qui suit , également censurée a du être rechargée (sur vimeo), apparemment moins sensible aux pressions du "monde libre" ... En Ukraine comme ailleurs il faut des mères courage pour s'opposer à l'injustice et à l'inepte propagande atlantiste . Nos russes d'Ukraine y témoignaient, au moment des attentats jihadistes à Paris, de ce qu'avaient subi les militants communistes et à la population ( très majoritairement russophone ) d'Odessa.
Rencontre à la librairie : Janvier 2015
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En mai 2014, à Odessa, se sont déroulés des faits d’une gravité comparable aux deux massacres qui venaient d’avoir lieu à Paris.
Des proches des victimes sont venues témoigner en France.
Le 26 janvier 2015 cette délégation venue d'Odessa a rencontré le public français à la librairie. Elle comprenait notamment Elena, mère de Andreï Brajevsky, militant connu de l'organisation de gauche Borotba, âgé de 27 ans brulé vif le 2 mai 2014 dans l’incendie criminel de la maison des syndicats d'Odessa, massacre qui a couté la vie à une quarantaine d'opposants au nouveau régime ukrainien, 200 blessés et plus de 50 autres personnes ont disparu. Si on ne voit guère d'ukrainiens russophones s'exprimer dans les médias occidentaux c'est tout simplement qu'ils en sont dissuadés par les euro-démocrates locaux qui les incitent à la discrétion par les voies les plus comminatoires. Toute expression publique expose en effet les ukrainiens qui ne seraient pas "Maïdan-friendly" à de sévères représailles, sur eux ou sur leurs familles ou toute relation qui se trouverait à portée de matraque "europhile". Il a donc fallu beaucoup de courage et de détermination à ces deux ukrainiennes pour venir témoigner. Mais comme on va voir elles ont de solides raisons de le faire, et des faits à révéler. En guise d'introduction : un bref montage des images (attention : certaines peuvent choquer) qu'elles nous ont apportées, complétées par des extraits d'un reportage réalisé par une télévision notoirement "bolchevik" : la BBC ...
La suite des événements
Archives de la Librairie Tropiques

L'icône qui venait du froid
Novembre 2017.

La guerre froide avait supposément été gagnée par le "camp du bien" - alias les "démocraties libérales" vassalisées par le complexe militaro-industriel étasunien - qui avait eu finalement raison du cancer "totalitaire" à grand coup de désagrégation des archaïques nations par leur bureaucraties et leur bourgeoisies... Mais il reste encore pour la classe moyenne dirigeante atlantiste à affronter les "populismes".
Ces "populismes" menacent désormais avec d'autant plus de virulence que les totalitaires (ex judéo-bolchéviques et communistes) renaissent de leurs cendres eltsiniennes au pays des soviets, et se sont évidemment empressés d'instrumentaliser les crédules classes populaires occidentales qui dans leur sotte candeur renâclent encore devant les bienfaits de la sobriété heureuse ( et dument précarisée) que leurs promettent de concert les néos-cons(ervateurs) , les escrolo-socialistes et autres zélotes du nouvel ordre mondial otanisé.
Un nouveau combat de l'ombre s'est donc engagé. S'inspirant sans doute des agents de l'orchestre rouge, de louches individus se groupent et s'organisent un peu partout, sous le couvert propice des officines séditieuses de quartier. Des traitres à leur classe ( moyenne et dirigeante) de l'Europe atlantiste. L'U.E. : nouvelle maison commune qui s'est désormais frileusement intégrée au nouveau Reich de 1000 ans étasunien, pour courageusement combattre (sous parapluie de bombes US) la subversion collectiviste et les nouveaux barbares venus d'orient et des marches septentrionales de la civilisation, au-delà du "mur" ( pourtant effondré depuis plus d'un quart de siècle).
"Winter is coming"
comme on disait naguère dans une série américaine en vogue.
C'est dans ce contexte et dans ce cadre mélodramatique que s'inscrit l'épisode qui a suscité ce "biopic" hyperréaliste du comité translucide ( un obscur groupuscule, proche des factieux qui comme disait le regretté Colonel Jack Ripper dans Dr Folamour semble prendre un malin plaisir à "saper les fluides essentiels" de nos munificentes élites dirigeantes ). Découvrez donc qui est cette espionne iconique venue du froid Donbass, son périple tragique et le message dangereusement subversif qu'elle a été chargée de faire passer ... à l'Ouest.
Pour une bonne compréhension du spectateur précisons en préambule ce qui n'est pas relaté dans ce film : les circonstances obscures et mouvementées qui ont conduit les marxistes burlonistes parisiens et leurs complices immigrés (de l'Est) à infiltrer puis exfiltrer cette mata-hari rouge en Europe "Libre" puis en Suisse.... et retour.
Comme le spectateur pourra le constater, nous avons pris soin de soumettre cette inquiétante babouchka infiltrée à un interrogatoire en règle par les commissaires ad-hoc du Politburo de Pernety.
Elle a finalement tout avoué.
Les organisateurs des Conférences de Genève du 15 novembre 2017 (le HRA : Agence pour les Droits de l'Homme - auprès du Conseil économique et social des Nations Unies à Genève) rappellent que ces manifestations s'inscrivent dans le cadre de la désignation et mise en place d'une Commission d'Enquête Internationale sur les crimes de guerre et assassinats politiques perpétrés par les fascistes ukrainiens en 2014.
Pour ceux qui souhaitent soutenir cette action de simple justice , ils peuvent prendre connaissance, ci-dessous,
du texte de la pétition émise par :
Le Conseil des Mères du 2 Mai 2014
Association Publique des Victimes de la Violence à Odessa
qui soutient cette démarche (voir : "combattre le fascisme" )
