/image%2F1440064%2F20200920%2Fob_0e59f0_ezgif-com-optimize-6.gif)
Arendt et Heidegger :
de la destructions de la raison à la destruction de la pensée.
Conférence et débat avec autour d'Emmanuel Faye,
Edith Fuchs, Günther Mensching et Dominique Pagani
/image%2F1440064%2F20200914%2Fob_b8f281_9782226451385-j.jpg)
Depuis une quinzaine d’années, les parutions de nombreux écrits de Heidegger ont révélé la radicalité de son national-socialisme et de son antisémitisme. Ses défenseurs se sont alors raccrochés à l’intensité de sa réception, pour tenter de sauver son statut de grand penseur. Parmi ceux-ci, Hannah Arendt est sans conteste celle qui aura le plus contribué, après 1945, à la diffusion planétaire de sa pensée. À la lire, on se heurte cependant à une question qui sera l’une des interrogations directrices du livre : comment un même auteur a-t-il pu concilier la défense hyperbolique de Heidegger et la description critique du totalitarisme national-socialiste, en particulier dans son rapport sur le procès Eichmann ? Arendt semble en effet se contredire : d’un côté, ses études de la dynamique destructrice des mouvements hitlérien et stalinien au xxe siècle, qualifiés par elle de totalitaires ; de l’autre, son apologie de Heidegger en 1969 pour ses quatre-vingts ans.
Pour Emmanuel Faye, cette contradiction n’est qu’apparente, et l’interprétation par Arendt du national-socialisme et le fait d’exonérer Heidegger de toute responsabilité sont intimement liés.
/image%2F1440064%2F20200914%2Fob_608086_ob-9de8a1-goot-mit-uns.gif)
Herr Doktor Heidegger atterré de découvrir
à la lecture de son élève favorite
que son Fuhrer adoré pouvait être assimilé
à un immonde judeo-bolchévique.
Et un bonus spécial du libraire ( prochainement) :
/image%2F1440064%2F20200920%2Fob_9f0107_vlcsnap-2020-09-20-19h59m38s671.png)