
Trufo, notre explorateur des archives symboliques nationales vient de nous livrer son rapport sur « les origines de la grande névrose régressive» qui semble faire des ravages parmi le public français et mondial, depuis déjà quelques temps.
Après "l’intelligence des animaux", déjà un peu démodée, c’est aujourd'hui la vie « secrète » des arbres, la communication par les champignons, la syntaxe des spores et les émotions des nèfles qui accaparent l’attention des «lecteurs bien informés" de la chose sociale et désormais plongés dans une longue phase de délectation morose et végétale.
Grâce à notre cinérudit, on peut maintenant dater très précisément la première crise symbolique fondatrice et annonciatrice de la tendance actuelle. Elle vint peu après la période où les jeunes californiens avaient pris l’habitude de se mettre des fleurs dans les cheveux, et les intellectuels français de songer à faire pousser des réseaux de rhizomes pour mieux libérer leurs machines désirantes.