Affaire des trottinettes parisiennes :
Nouveau Rebondissement
L'adjoint aux transports Christophe Najdovski,
surpris en pleine séance d'entrainement sur le parvis de l'Hôtel de Ville
De notre envoyé spécial sur le front des nouvelles mobilités : Viktor Yugov.
Le crépuscule des "déplacements doux" naguère promus par l'équipe de Mme La Maire de Paris ( voir : "l'enfer des trottinettes" ) n'est-il que l'aube annonciatrice d'un nouveau "rebond" de l'idéologie infantile et dogmatique des "nouvelles mobilités"?
C'est la question que se posent désormais les observateurs bien informés des péripéties qui alimentent les querelles picrocholines opposant les divers courants escrologistes au sein de l'équipe de Mme Hidalgo.
Très fragilisé par la Berezina des trottinettes, l'inspirateur et idéologue majeur des "déplacements doux" et autres "nouvelles mobilités", Christophe Najdovski, serait tenté de jouer son va tout sur une nouvelle technologie prometteuse : le "bâton sauteur".
Alerté par sa cellule de veille technologique sur cette dernière innovation créative de la strateupe-nation, le fringant adjoint euh-euh-élevé a aussitôt voulu évaluer cette alternative providentielle. Comme on sait la nébuleuse écologiste parisienne ne fait pas mystère de ses tropismes voire ses affinités électives avec les marcheurs maqueronistes. L'idée de proposer à ces marcheurs déjà assez fatigués la perspective d'un grand bond en avant collectif, par des voies aussi écologiquement correctes que propices à l'entrainement pré-olympique des parisiens, avait donc toutes les raisons de le captiver.
Il semble cependant qu'ayant été quelque peu échaudée par les dégâts collatéraux de sa précédente tentative à roulette :
Anne Hidalgo a recommandé à ses équipes de procéder à une phase de tests en circuit fermé, restreinte aux seuls volontaires de l'équipe municipale, en responsabilité et surtout en capacité... En clair le "noyau dur" de l'entourage de Mme la Maire, soucieux de justifier sa position sur les listes des prochaines élections municipales. Sous la pression des marcheurs à roulettes (privés de leur capacité de déplacement doux) et dans l'urgence qu'elle suscite pour leurs élus favoris, un circuit est en train d'être balisé qui permettrait aux courageux volontaires d'associer l'utile à l'agréable. Partant du parvis de l'Hôtel de Ville pour rejoindre le camp de nudiste que la mairie a implanté au bois de Vincennes, en passant par les bords de Seine aménagés en Paris-plage, il permettra également de tester la nouvelle brigade ASP, chargée d'assurer la sécurité sur ce périmètre que la préfecture a jugé potentiellement problématique aussi bien pour les marcheurs bondissants que pour les passants, du fait du manque de recul sur les conséquences possibles de ce partage "apaisé" de la voie publique.
Une bien belle initiative qui pourrait encore améliorer l'attractivité de la Capitale, du moins auprès des oisifs festifs du jet-set et des groupuscules européens les plus mobiles ( CRS, identitaires, black-blocks, antifas, etc.) qui, suivant les incitations de Christophe Castagneur, ont fait de Paris leur bac à sable de prédilection. Après l'incendie de Notre Dame on ne peut qu'être impressionné par l'ardeur que manifestent nos édiles municipaux au travers de ces trouvailles aussi innovantes que créatives pour focaliser l'attention des élites mondiales sur leur cité.