"En outre, on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité. Les ouvriers n'ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu'ils n'ont pas.

Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s'ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot.

Déjà les démarcations nationales et les antagonismes entre les peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de la bourgeoisie, la liberté du commerce, le marché mondial, l'uniformité de la production industrielle et les conditions d'existence qu'ils entraînent. Le prolétariat au pouvoir les fera disparaître plus encore. Son action commune, dans les pays civilisés tout au moins, est une des premières conditions de son émancipation. Abolissez l'exploitation de l'homme par l'homme, et vous abolirez l'exploitation d'une nation par une autre nation.

Du jour où tombe l'antagonisme des classes à l'intérieur de la nation, tombe également l'hostilité des nations entre elles."

Le manifeste du Parti communiste
K. Marx - F. Engels
II. Prolétaires et communistes (1847)

 

Pour paraphraser Marx et Engels, on peut observer aujourd'hui que L'Union Européenne - dans sa forme institutionnelle servilement aliénée à la forme d'exploitation de l'homme par l'homme qu'impose le capitalisme mondialisé et singulièrement sa déclinaison dans le triptyque "OTAN/U.E./Euro" - a pour objet d'abolir l'antagonisme des classes à l'intérieur des nations, en vue de transformer l'hostilité des nations entre elles en victoire décisive de la bourgeoise transnationale sur les classes laborieuses, avec l'indispensable concours de ses obligés des classes moyennes les plus parasitaires.

C'est pourquoi, nous fondant sur cette adresse célèbre, et bien que nous divergions sur l'expression et les motifs de leur proclamation, nous relayons bien volontiers l'appel de nos amis* du comité Valmy pour bouter la classe atlantiste hors du pouvoir en France et... au-delà.

* Claude Beaulieu, Alain Corvez, Jean Lévy, Jacques Maillard, Halima Sadki, Subi Toma, Christian Teyssandier, Isabelle Voltaire

Pour l’indépendance et la souveraineté :
construire un mouvement de libération nationale
et actualiser le programme du CNR !

Le régime de Macron imposé par l’oligarchie est une dictature dure dont la France laborieuse subit les conséquences dans le domaine économique et social mais aussi dans celui du renoncement à la souveraineté du peuple nation. Face à cette réalité, le mécontentement populaire se développe.

Cependant, la mutation social-démocrate et européiste des dirigeants du PCF d’une part, l’Alzheimer maastrichtien des principaux cadres de la CGT de l’autre, ont longtemps freiné l’expression de cette effervescence et même fait régresser le mouvement social.

L’apparition du mouvement puissant et déterminé des Gilets Jaunes a changé la donne dans ce domaine et rend souhaitable que les démarches de Résistance patriotique incarnée par les Gilets-Jaunes et par les républicains souverainistes se rencontrent rapidement et apprennent à conjuguer leurs combats sur des objectifs convergents.

L’objectif essentiel du Comité Valmy est de contribuer au rassemblement des forces patriotiques et républicaines. Conformément à sa vision stratégique, il agit pour l’union du peuple de France et l’actualisation du programme du Conseil National de la Résistance, en reconnaissant en celui-ci un compromis historique aujourd’hui à nouveau nécessaire.

Ce compromis doit nécessairement inclure une reconstruction de l’État souverain, en particulier par la reconstruction de l’appareil de production public et national et de celle de l’appareil militaire, monétaire, diplomatique, financier. Ceci implique, comme suggéré dans l’actuelle Constitution et exprimé dans le programme du CNR, une définition impérative de l’espace des nationalisations, qui seront très souvent des renationalisations.

La nécessité parallèle de protéger la population implique aussi des règles claires et protectrices de l’ensemble des producteurs de richesses, des travailleurs et des entreprises.

Le programme du Conseil National de la Résistance demeure l’énonciation la plus limpide des principes du régime politique et social que nous voulons aujourd’hui pour la France.

 

Grèce, Yougoslavie, Libye, Irak, Ukraine, etc.

 

De nos jours, un rassemblement patriotique s’inspirant de celui de la Résistance et du CNR est certainement en effet, le chemin le plus court et le plus favorable, permettant de conduire au rétablissement de la souveraineté et de l’indépendance de la France républicaine.

A différentes reprises depuis 1992, nous avons lancés des appels à ce type d’alliance patriotique et républicaine. Pendant quelques années, la constitution pluraliste en juin 2008 et l’action de l’Arc Républicain de Progrès ont démontré concrètement la pertinence et le réalisme de cette stratégie politique de rassemblement. Malheureusement cette expérience positive a été mise provisoirement en échec par le renoncement de l’un de ses principaux initiateurs.

En septembre 2017 en réponse à l’installation illégitime, tyrannique et destructrice de Macron à l’Elysée par l’oligarchie financière, le Comité Valmy a estimé nécessaire de lancer un appel à « Construire un front de libération nationale ».

Dans son immense majorité le peuple de France est conscient d’être victime des méfaits de l’Union européenne. Il est prêt, en conséquence, à s’unir autour d’une politique anti oligarchique, patriotique, républicaine et refusant le communautarisme, ainsi que le confirme l’expérience des Gilets Jaunes.

« La France, c’est tout à la fois, c’est tous les Français. Ce n’est pas la gauche, la France ! Ce n’est pas la droite, la France ». Aujourd’hui, alors que l’existence même de notre pays est mise en cause ainsi que l’identité de notre peuple nation, ces paroles du général de Gaulle expriment une réalité historique fondamentale.

Depuis le traité de Maastricht, l’oligarchie manipule et trompe les Français, notamment avec une pratique de fausse alternance politique entre la droite et la fausse gauche. Elle ne fait qu’agiter la peur (de la guerre, de l’effondrement économique, des affrontements ethniques) pour se maintenir au pouvoir, et refuser la voix du peuple.

Aux origines de l'Union Européenne

L’oligarchie financière sous domination germano-américaine européiste influence et manipule directement les élections, en particulier les élections présidentielles. Depuis Sarkozy, lié familialement à la CIA, à chaque élection présidentielle, le candidat devant être élu a été présélectionné par des structures occidentalistes comme le groupe Bilderberg (co-fondateur David Rockefeller), ou encore la French-American Foundation (« Young leaders ») et par des officines bien plus discrètes.

Macron et Edouard Philippe furent participants à Bildenberg respectivement en 2014 et 2016, Hollande est membre des Young leaders.

Avec l’invention ex nihilo de Macron, la tyrannie et le cynisme de l’oligarchie ont atteint un stade supérieur, « l’élection présidentielle » de ce nouveau chargé de mission de l’oligarchie ayant été entièrement préfabriquée. Cette opération a été justement qualifiée de coup d’état silencieux ou institutionnel.

Aujourd’hui le régime de Macron, fanatiquement européiste, utilise la violence contre-révolutionnaire pour réprimer les Gilets Jaunes. Il a fait appel à l’armée contre les manifestations populaires à Paris et l’on a même commencé à noter la présence de chars de l’Eurogendfor dans les rues de la capitale.
Les partis européistes soutiennent un système tyrannique violent et maîtrisant totalement les médias. Les dirigeants actuels du parti communiste, qui avait combattu de façon conséquente contre la ratification du traité de Maastricht, ont maintenant adopté une ligne politique de trahison nationale.

L’appareil européiste sous domination allemande s’oppose à ce que les peuples choisissent la liberté. Cette dictature européenne se battra pour conserver sa domination et ses privilèges. Si le régime sentait le mouvement populaire mettre en cause l’adhésion de la France à l’euro-dictature, on peut estimer qu’il n’hésiterait pas à faire tirer l’armée ou la gendarmerie européenne contre le peuple.

Dénoncer le projet atlantiste

Cependant, la prise de conscience des Français progresse quant à la nécessité de s’affranchir de l’Union Européenne irréformable, de défaire les traités européens supranationaux en les remplaçant éventuellement par des traités de coopération, rendant leur liberté aux Etats et aux nations, et qui permettraient également de rompre avec les politiques néo-libérales qui leur furent imposées.

La solution pour le peuple patriote et républicain est dans l’union et l’alliance avec les Gilets Jaunes. Pour vaincre un pouvoir dictatorial militarisé et dominant la guerre idéologique, ce n’est pas une « union des droites » ni une prétendue porte de gauche pour sortir de l’UE en débouchant sur le socialisme- socialisme irréaliste, illusoire et mensonger dans les circonstances actuelles- qui est à l’ordre du jour.

Le mouvement des gilets jaune issu des forces les plus profondes du peuple français, défend la nation. En contribuant au regroupement souverainiste qui se profile, il enrichira l’élaboration d’une stratégie politique commune. Le Comité Valmy propose que celle-ci s’inspire du rassemblement de la Résistance et prépare l’actualisation du programme du CNR. Celle-ci implique nécessairement la nationalisation des principaux secteurs stratégiques en particulier pour reconstituer les bases économiques de l’indépendance nationale et de la souveraineté du peuple nation.

 

Le Comité Valmy renouvelle son appel à construire
un mouvement de libération nationale !

 

Aux origines de la guerre de tous contre tous.

 

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