L'arrière-train européen sifflera-t-il trois fois ?
C'est en tout cas ce que semble suggérer l'oracle cryptique de l'exception culturelle française telle qu'elle se manifeste à la gross komission européenne, Pierre Moscovici qui, dans le style gourmé mais imagé qu'affectionnent les élites des milieux bien informés, leur a livré ce message surprenant :
“Il y a eu plusieurs chances, le train est passé une fois, le train est passé deux fois, il y a eu deux votes tous les deux massifs du Parlement britannique, l’Union européenne a fait tout ce qu’elle a pu pour offrir des solutions, garantir, assurer, réassurer”.
Les cinéphiles quant à eux y auront vu une subtile allusion à un des grands succès cinématographiques de l'époque des "pères de l'europe" :
"Le train sifflera trois fois".
Pour éclairer la lanterne de projecteur des plus jeunes, je leur joins un petit dossier pédagogique "multimedia".
D'abord un extrait (très) signifiant :
Un élément essentiel à une bonne compréhension de la "subjectivation" d'époque :
la chanson qui donne en quelque sorte "l'air du temps" :
Enfin un résumé qui explique les "grands enjeux" de l'heure,
tels notamment que les a rappelés dernièrement Donald Tusk :
Au delà de cette approche académique, les plus scrupuleux et les plus perspicaces parmi les historiens du cinéma préféreront sans doute y voir, de la part de notre sémillant rond de cuir bruxellois, la référence subliminale à un épisode filmique qui a marqué la jeunesse du militant radical que fut à l'époque le bouillant Pierrot, alors surnommé Mollovici ( qui a également signé la musique et la chanson originale sous le pseudo de Piero De la Vega ) :