Toute la famille est là... aux funérailles de la deuxième droite.
Ils sont venus, ils sont tous là...
La pelle des collabos (de classe)
par Jean-Pierre Garnier
Comme on pouvait le prévoir pour peu que l’on ne fasse pas partie du lot, les figures de proue ou de poupe de la valetaille néo-petite bourgeoise «degôche» se sont mises en ordre de bataille pour torpiller un mouvement social qu'elle n'avait ni prévu et encore moins voulu. Et qui, de surcroît, par sa consistance de classe, insaisissable mais indéniablement populaire, et sa dynamique insurrectionnelle, obligeait tôt ou tard ces agents dominés de la domination à choisir leur camp : celui de l'ordre bourgeois dont ils refusent de se dissocier. Il est vrai que c’est là une décision difficile puisqu’ils lui sont étroitement liés, structurellement incités à en être les supports politiques et les suppôts idéologiques. C'est maintenant chose publiquement faite avec l’appel, relayé par le torchon libéral-libertaire du milliardaire sioniste Patrick Drahi, à faire diversion demain, en noyant la révolte populaire des «gilets jaunes» dans la croisade escrologique, parallèlement au surgissement médiatisé de quelques comités de gilets jaunes « modérés» redonnant à cette couleur la signification qu’elle avait perdue récemment en dissuadant la population des «territoires» — nouvelle appellation des «provinciaux— de monter demain à Paris pour effrayer le bourgeois par ses «débordements» et ses «violences».
On y retrouve côte à côte, avec les débris de la deuxième droite, les restes d'un PCF exsangue, les rescapés du trotskisme, les insoumis d'État, des syndicats plus collabos les uns que les autres et les associations altercapitalistes subventionnées, les têtes pensantes du marxisme lénifiant, du radicalisme de campus et de l'anarchisme de bac-à-sable «alternatif». Sans compter les militant(e)s bobos de la cause LGBT+Q.
Tout ce petit monde attend un «changement de cap» qui, loin de nous sortir d’un capitalisme de plus en plus pourrissant, vise à lui injecter une nouvelle sève pour lui donner un aspect plus appétissant. Ce qui se profile», en fin de compte, à l’horizon de cette «révolution citoyenne», c’est l’avènement d’une «troisième droite», toute disposée à prendre le relai de la première et de la seconde, dans les années 20 à venir ou même avant, pour continuer d'assurer la reproduction des rapports de production capitalistes. Et, si le populo, une fois de plus grugé par ces imposteurs gouvernant en son nom, finissait par prêter réellement une oreille complaisante aux sirène de l’extrême-droite, nul doute qu’on entendrait les ténors diplômés du chœur écolo-citoyenniste hurler d’indignation, comme leurs homologues d’autres pays, contre le «péril brun» dont ils auraient eux-mêmes favorisé le retour.
Jean-Pierre Garnier
Et pour l'information de ceux qui ne lisent pas cette presse patronale :
la Pelle
( Pudding des clichés les plus rances
qui ont déjà pu être accumulés sur le sujet )
Justice sociale, justice climatique : c'est un changement de cap qu'il faut imposer
Par Un collectif de politiques et de personnalités civiles
6 décembre 2018 à 17:32 (mis à jour le 7 décembre 2018 à 09:39)
A l'initiative d'Attac et de la Fondation Copernic, syndicalistes, responsables associatifs et politiques, chercheur·es, universitaires ou artistes appellent à se mobiliser pour imposer une politique qui permette de mieux vivre, et à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes.
Le mouvement des gilets jaunes met dans le débat public l’ensemble de la politique sociale du gouvernement. Plus largement ce sont les politiques néolibérales mises en œuvre par les gouvernements successifs depuis des décennies qui sont en cause. Fins de mois de plus en plus difficiles, précarisation toujours accrue du travail, injustice fiscale, logements chers, conditions de vie qui se détériorent, telle est la situation subie par la majorité de la population. Ce qui touche en particulier les femmes, très nombreuses à se mobiliser dans ce mouvement. Dans le même temps, l’évasion fiscale n’a jamais été aussi importante et les plus riches se sont vu offrir de multiples allègements d’impôts : suppression de l’ISF, flat tax de 30 % pour les revenus du capital qui ne sont plus soumis à l’impôt progressif, baisse de l’impôt sur les sociétés… Dans ces conditions, l’augmentation des taxes sur les carburants est apparue comme «la goutte d’eau qui a fait déborder le vase».
En dépit d’une tentative de mainmise de l’extrême droite sur le mouvement, celui-ci se caractérise par son auto-organisation horizontale et pose l’exigence d’une démocratie réelle contre une présidence autoritaire et méprisante. A l’heure où se déroule la COP 24 en Pologne et où la lutte contre le réchauffement climatique est urgente, ce mouvement met également en évidence le lien entre la question sociale et les impératifs écologiques : les plus grands pollueurs sont exonérés de tout effort, les principales causes du réchauffement climatique ne sont pas traitées, la casse des services publics et des commerces de proximité et l’étalement urbain se poursuivent, les alternatives en matière de transport en commun ne sont pas développées. Le modèle du logement social en France est en mis en péril par sa marchandisation au profit des grands groupes privés. Dans ces conditions, ce n’est certainement pas aux classes moyennes et populaires de payer la transition écologique.
La politique du gouvernement ne répond ni à la colère sociale ni aux impératifs écologiques. Le gouvernement laisse les multinationales et les lobbys productivistes n’en faire qu’à leur tête en privilégiant toujours plus leur intérêt propre et celui de leurs actionnaires au détriment du plus grand nombre et de l’avenir de la planète. Pendant des jours, le gouvernement a campé sur une posture intransigeante, refusant le moindre geste et clamant qu’il maintenait le cap et ce, malgré le fait qu’une énorme majorité de la population soutenait ce mouvement. Cette attitude a entraîné une exaspération croissante qui a conduit à des actes de violence dont le gouvernement pouvait espérer tirer parti. Cela n’a pas été le cas et le soutien de la population est resté massif.
Le gouvernement vient d’annoncer, entre autres, le gel, puis l’annulation de l’augmentation des taxes sur les carburants. C’est un premier recul mais c’est trop peu, trop tard, car c’est de toute la politique sociale et de ses conséquences économiques et écologiques qu’il faut discuter. Alors même que la jeunesse a décidé de se mettre en mouvement pour contester les choix éducatifs du pouvoir, c’est un changement de cap qu’il faut imposer. Pour commencer, il faut répondre aux revendications syndicales en augmentant le smic et en revenant sur le plafonnement de l’augmentation des retraites à 0,3 %, rétablir l’ISF et taxer les multinationales, dont Total, les Gafa et les banques qui financent les énergies fossiles pour investir massivement dans l’isolation thermique des bâtiments et les énergies renouvelables.
C’est pourquoi, les soussigné·es, syndicalistes, responsables associatifs et politiques, chercheur·es, universitaires, artistes, etc., soutiennent les revendications de justice fiscale et sociale portées par le mouvement des gilets jaunes. Ils appellent la population à se mobiliser pour imposer une politique qui permette de mieux vivre, et à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes.
Les signataires
(ils sont tous là, on vous dit...)
Christophe Aguiton, membre d’Attac ; Verveine Angeli, Solidaires ; Cathy Apourceau-Poly, sénatrice PCF, Pas-de-Calais ; Eliane Assassi, sénatrice, présidente du groupe CRCE ; Antoine Atthalin, militant altermondialiste ; Didier Aubé, Solidaires ; Clémentine Autain, députée LFI ; Geneviève Azam, économiste, ancienne porte-parole d’Attac ; Emmanuel Aze, porte-parole Confédération paysanne 47 ; Albena Azmanova, University of Kent, Brussels ; Marinette Bache, conseillère de Paris, présidente de Résistance sociale ; Daniel Bachet, sociologue ; Marie-Hélène Bacqué, professeure en études urbaines, Université Paris-Nanterre; Sebastien Bailleul, délégué général du Crid ; Jacqueline Balsan, présidente du MNCP ; Louis-Marie Barnier, sociologue du travail, conseil scientifique d’Attac ; Francine Bavay, écologie sociale ; Emmanuelle Becker, conseillère de Paris PCF ; Esther Benbassa, sénatrice de Paris EE-LV ; Nicolas Béniès, économiste ; Ugo Bernalicis, député LFI ; Sophie Béroud, politiste ; Eric Berr, économiste atterré ; Jacques Berthelot, économiste ; Olivier Besancenot, porte-parole du NPA ; Eric Beynel, co-délégué général Solidaires ; Jacques Bidet, philosophe ; Martine Billard, ancienne députée écologiste, oratrice nationale LFI ; Philippe Blanchet, universitaire, Rennes; Catherine Bloch-London, sociologue; Eric Bocquet, sénateur du Nord, PCF; Frédéric Bodin, Solidaires; Julien Boeldieu, syndicaliste CGT; Jérôme Bonnard, Solidaires; Claire Bornais, syndicaliste FSU; Hadrien Bortot, membre du Conseil National du PCF; Nicole Borvo Cohen-Séat, sénatrice honoraire; Paul Bouffartigue, directeur de recherche, CNRS; Edith Boulanger porte-parole du Mouvement de la Paix; Ali Boulayoune, sociologue; Philippe Boursier, professeur de SES, membre de la Fondation Copernic; Omar Brixi, médecin et enseignant en santé publique; Ian Brossat, adjoint de Paris, PCF; Céline Brulin, sénatrice de seine maritime, PCF; Alain Bruneel, député du Nord, PCF; Mireille Bruyère, économiste atterrée; Marie-George Buffet, députée de Seine-Saint-Denis, PCF ; Laurent Cadreils, syndicaliste FSU; Claude Calame, historien, conseil scientifique d’Attac; Sílvia Capanema, conseillère départementale vice-présidente de Seine-Saint-Denis, historienne; Jean-Claude Chailley, secrétaire général de Résistance Sociale; Patrick Chamoiseau, écrivain; Vincent Charbonnier, syndicaliste SNESUP-FSU; Léo Charles, économiste; André Chassaigne, député Puy de Dôme, président du groupe GDR ; Pascal Cherki, conseiller de Paris, Génération·s; Stéphanie Chevrier, éditrice; Patrick Cingolani, sociologue; Laurence de Cock, historienne, Fondation Copernic; Laurence Cohen, sénatrice Val de Marne, PCF; Patrice Cohen-Séat, président honoraire d’Espaces-Marx; Pierre-Yves Collombat, sénateur du Var; Maxime Combes, membre d’Attac; Eric Coquerel, député LFI et co-coordinateur du PG; Alexis Corbière, député LFI; Sergio Coronado, militant écologiste ; Jacques Cossart, économiste; Eric Coquerel, député LFI et co-coordinateur du PG; Alain Couderc, militant AC!; Annick Coupé, secrétaire générale d’Attac; Pierre Cours-Salies, sociologue; Thomas Coutrot, économiste, ancien porte-parole d’Attac; Robert Crémieux, revue partage; Alexis Cukier, philosophe, université de Poitiers; Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire, PCF; Alain Damasio, écrivain; Christian De Montlibert, sociologue; Christian Delarue, fonctionnaire d’État, syndicaliste CGT; Christine Delphy, sociologue; Pierre Dhareville, député des Bouche du Rhône, PCF; Cyril Dion, auteur, réalisateur; Emmanuel Dockes, professeur de droit; Jean-Michel Drevon, institut de recherche de la FSU; Clémence Dubois - porte-parole de 350.org France; Vincent Dubois, professeur de science politique, université de Strasbourg; François Dubreuil, EELV, Unis pour le climat; Olivier Dubuquoy, géographe, militant écologiste; Jean-Paul Dufregne, député de l’Allier, PCF ; Cédric Durand, économiste; Simon Duteil, Solidaires; Stéphane Enjalran, Solidaires; Jean Baptiste Eyraud, porte parole du DAL; Colin Falconer, militant d’Ensemble ; Patrick Farbiaz, écologie sociale; Didier Fassin, professeur de sciences sociales, Institut d’étude avancée, Princeton; Elsa Faucillon, députée des Hauts-de-Seine, PCF; Sélyne Ferrero, militante féministe; Caroline Fiat, députée LFI; Gérard Filoche, membre de la Gauche Démocratique ; Sociale; David Flacher, économiste, porte-parole du Mouvement Utopia; Fabrice Flipo, membre conseil scientifique d’Attac; Fanny Gaillanne, conseillère de Paris; Nicolas Galepides, secrétaire général Sud PTT; Yves-Jean Gallas, Mouvement de la Paix; Jean-Louis Galmiche, Solidaires; Isabelle Garo, enseignante; Pascal Gassiot, activiste; Alain Gaulon, universitaire, président de la fédération CNL du Val-de-Marne; Fabien Gay, sénateur de la Seine-Saint-Denis, PCF; Vincent Gay, syndicaliste Snesup-FSu; Bertrand Geay, sociologue ; Didier Gelot, économiste, Fondation Copernic ; Frédérick Genevée, historien; Susan George, présidente d’honneur d’Attac; Karl Ghazi, syndicaliste CGT ; Vanessa Ghiati, conseillère régionale IDF, PCF - Front de Gauche; Jérome Gleizes, enseignant université Paris-XIII, EELV; Cécile Gondard-Lalanne, co-déléguée général Solidaires; Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère, EELV; Pierre-Henri Gouyon, professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle ; Michelle Greaume, sénatrice du Nord, PCF; Murielle Guilbert, Solidaires; Victoire Guillonneau - chargée d’organisation à 350.org France ; Janette Habel, politologue, coprésidente de la Fondation Copernic; Nicolas Haeringer, chargé de campagne 350.org; Jean-Marie Harribey, co-président du conseil scientifique d’Attac et économiste atterré; Marie Haye, syndicaliste FSU; Ingrid Hayes, historienne; Odile Henry, sociologue; Anne Hessel, Nouvelle Donne; Hervé Heurtebize, syndicaliste FSU; Pamela Hocini, animatrice Espace des Luttes LFI; Robert Injey, membre du conseil national du PCF; Lucien Jallamion, République et Socialisme; Kévin Jean, président de Sciences Citoyennes; Fanny Jedlicki, sociologue; Esther Jeffers, économiste, co-présidente du conseil scientifique d’Attac ; Florence Johsua, politiste, Université Paris-Nanterre, membre de la Fondation Copernic; Anne Jollet, historienne, maîtresse de conférences à l’université de Poitiers; Isaac Joshua, économiste membre du conseil scientifique d’Attac et de la Fondation Copernic ; Samy Joshua, universitaire; Marianne Journiac, République et Socialisme; Sébastien Jumel, député de Seine-Maritime, PCF; Philippe Juraver, orateur national LFI, co-coordinateur Espace des Luttes LFI; Emma Justum, DIEM25; Fadi Kassem, pour le PRCF; Pierre Khalfa, économiste, Fondation Copernic; Michel Kokoreff, sociologue; Isabelle Krzywkowski, universitaire; L’1consolable, chanteur; Bastien Lachaud, député LFI; Marie Lacoste, secrétaire du MNCP; Bernard Lacroix, politiste; Romain Ladent, militant associatif; Jean Lafont, mouvement écolo; Rose-Marie Lagrave, sociologue; Elie Lambert, Solidaires; Sandra Laugier, professeure de philosophie, Paris 1, Institut Universitaire de France; Pierre Laurent, sénateur de Paris, PCF; Michel Larive, député LFI ; Mathilde Larrère, historienne, membre de la Fondation Copernic; Pierre Laurent, sénateur PCF; Hervé Le Crosnier, éditeur; Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, député européen, PCF- GUE; Yann Le Lann, président d’Espaces Marx; Serge Le Quéau, membre du conseil scientifique d’Attac, membre de l’Union syndicale des Côtes d’Armor; Catherine Leclercq, sociologue; Jean-Paul Lecoq, député de Seine-Maritime, PCF; Clément Lefevre, syndicaliste FSU; Remi Lefebvre, politiste ; Sarah Legrain, secrétaire nationale du PG et membre de la Fondation Copernic; Arnaud Lelache, co-président Nouvelle Donne; Paul Lemonnier, FSU; Elliot Lepers, directeur de l’ONG le mouvement; Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris; Danièle Linhart, sociologue; Pierre Lucot, membre du bureau national du mouvement Utopia ; Frédéric Lordon, économiste; Elise Lowy, sociologue, mouvement écolo ; Nicole Lozano, co-présidente Nouvelle Donne; Laurence Lyonnais, Ensemble Insoumis, candidate sur la liste Europe Insoumise; Pascal Maillard, syndicaliste FSU; Jean Malifaud, syndicaliste SNESUP-FSU; Jean-Claude Mamet, Ensemble!; Marc Mangenot, économiste, responsable associatif; Sophia Mappa, professeure honoraire, psychanalyste et consultante internationale; Jean-Christophe Marcel, sociologue; Myriam Martin, Ensemble, élue régionale LFI; Gaëlle Martinez, Solidaires ; Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT; Christiane Marty, féministe, chercheuse; Gustave Massiah, membre du conseil scientifique d’Attac; Sonia Masson, comédienne; Jean-Luc Mélenchon, député LFI ; Marilza de Melo Foucher, économiste et journaliste; Georges Menahem, membre du conseil scientifique d’Attac ; Roland Mérieux, Ensemble!; Julian Mischi, sociologue; Claire Monod, coordinatrice nationale Génération.s; Bénédicte Monville, conseillère régionale Ile-de-France; Corinne Morel-Darleux, militante écosocialiste, conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes; Frank Mouly, membre de la direction du PCF; Émilie Moutsis, artiste plasticienne; Erik Neveu, politiste; Evelyne Ngo, Solidaires; Roland Nivet, porte-parole du Mouvement de la Paix; Gérard Noiriel, historien; Alain Obadia, président de la fondation Gabriel Péri; Danièle Obono, députée LFI ; Pierre Ouzoulias, sénateur des Hauts-de-Seine, PCF; Ugo Palheta, sociologue et maître de conférences à l’université de Lille; Guillaume Pastureau, membre du conseil scientifique d’Attac; Mathilde Panot, députée LFI ; Sébastien Peigney, Solidaires ; Willy Pelletier, sociologue, membre de la Fondation Copernic; Jean-François Pellissier, porte-parole d’Ensemble!; Stephane Peu, député de la Seine-Saint-Denis, PCF; Guillaume Pigeard de Gurbert, professeur de philosophie; Michel Pinçon, sociologue; Monique Pinçon-Charlot, sociologue; Carl Pivet, militant AC!; Dominique Plihon, porte-parole d’Attac; Emmanuel Poilane, président du CRID; Matthieu Ponchel, collectif Climat Social; Jean-François Ponsot, économiste atterré, professeur à l’université de Grenoble; Véronique Ponvert, syndicaliste FSU ; Thomas Porcher, économiste ; Véronique Poulain, Solidaires; Christine Poupin, porte-parole du NPA; Philippe Poutou, porte-parole du NPA; Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac ; Loïc Prud’homme, député LFI; Christine Prunaud, sénatrice Côtes-d’Armor, PCF; Romain Pudal, sociologue; Serge Quadruppani, écrivain; Adrien Quatennens, député LFI; Guillaume Quintin, animateur Espace des Luttes LFI; Josep Rafanell i Orra, psychologue et psychothérapeute; Christophe Ramaux, économiste; Jean-Hugues Ratenon, député LFI; Philippe Reig, République et Socialisme ; Emmanuel Renault, enseignant de philosophie, Université Paris Nanterre; Muriel Ressiguier, députée LFI ; Jacques Rigaudiat, économiste; Michelle Riot-Sarcey, historienne; Jean Rochard, producteur de musique ; Daniel Rome, enseignant, militant altermondialiste; Roberto Romero, Responsable National du secteur international de Génération.s; Cécile Ropiteaux, syndicaliste FSU; Sabine Rosset, directrice de BLOOM; Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord; Sabine Rubin, député LFI; François Ruffin, député LFI; Jean-Michel Ruiz, conseiller régional IDF, PCF - Front de Gauche; Gilles Sabatier, membre d’Attac; Jean-Claude Salomon, membre du conseil scientifique d’Attac; Catherine Samary, économiste altermondialiste; Diogo Sardinha, philosophe, ancien président du Collège international de philosophie; Pascal Savoldelli, sénateur du Val-de-Marne, PCF; Luc Schaffauser, syndicaliste CGT, République et Socialisme; Jean-Christophe Sellin, secrétaire national du PG et conseiller régional Occitanie ; Nicolas Sembel, sociologue; Guillaume Sibertin-Blanc, professeur des universités, Paris 8; Denis Sieffert, Politis; Corine Siergé, APEIS; Cécile Sihouette, Ensemble!; Johanna Silva, membre du collectif La Fête à Macron; Patrick Simon, démographe; Danielle Simonnet, co-coordinatrice du PG et conseillère de Paris; Yves Sintomer, membre du conseil scientifique d’Attac; Francis Sitel, Ensemble!; Philippe Sultan, membre de la Fondation Copernic; Bénédicte Taurine, députée LFI; Jacques Testart, directeur honoraire de recherches à l’Inserm; Michel Thomas, professeur honoraire de médecine interne; Eric Thouzeau, conseiller régional de la Gauche démocratique et sociale (GDS); Michel Thomas, professeur honoraire de médecine interne; Jean Tosti, professeur de lettres; Eric Toussaint, historien, politologue, porte-parole international du CADTM; Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac; Christophe Ventura, rédacteur en chef de Mémoire des luttes et chercheur en relations internationales; Victor Vauquois, Partager c’est sympa; Marie-Pierre Vieu, députée européenne PCF, Gauche Unie Européenne; Philippe Villechalane, APEIS; Emmanuel Vire, secrétaire général du SNJ-CGT; Christophe Voillot, syndicaliste Snesup-FSU; Louis Weber, syndicaliste, éditeur; Hubert Wulfranc, député de la Seine-Maritime; Youlie Yamamoto, membre du collectif La Fête à Macron; Sophie Zafari, syndicaliste, FSU; Laurent Zappi, syndicaliste, FSU; Malika Zediri, militante.