- - Que diable allait-il faire dans cette galère? Il ne songeait pas à ce qui est arrivé. - Va-t'en, Scapin, va-t'en vite dire à ce Turc que je vais envoyer la justice après lui. - La justice en pleine mer! Vous moquez-vous des gens
- - Que diable allait-il faire dans cette galère? – Il faut, Scapin, il faut que tu fasses ici, l'action d'un serviteur fidèle. - Quoi, Monsieur? - Que tu ailles dire à ce Turc, qu'il me renvoie mon fils, et que tu te mets à sa place, jusqu'à ce que j'aie amassé la somme qu'il demande. - Eh, Monsieur, songez-vous à ce que vous dites? et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens, que d'aller recevoir un misérable comme moi, à la place de votre fils?
- - Que diable allait-il faire dans cette galère?[...]"
- Molière : « Les Fourberies de Scapin », II, 7
Lors de la précédente réunion d'Istanbul (le 13 mai 2015), les oligarques belliqueux de l'Otan/U.E. terminaient un repas bien arrosé : à l'intention de leurs fans et sponsors également de la fête ( conjoints, chauffeurs, banquiers, amants, valets de pied, dealers et maitresses ) ils entonnnent leur hymne programmatique étasunien :«We have the world». On reconnait sur cette vidéo Jens Stoltenberg, le général Philip Breedlove, Federica Mogherini et de nombreux ministres de la Défense.