Face à la gravité de la situation
le chef de l'État a engagé des consultations
avec les responsables politiques de gauche républicaine
Après la terrible journée d'hier ( voir notre article ), s'est tenue à l'Elysée une réunion de cellule de crise, au terme de laquelle le premier ministre (en téléconférence skype depuis le loft de Pierre Gattaz) conclut une sombre synthèse de la situation du gouvernement en citant un de ses modèles politiques et républicains : « Que d'eau, que d'eau » .
Fort de ces informations et des principales données techniques, comme a son habitude, le chef de l’État a donné sa préférence à une concertation sur le modèle du dialogue social qu'il affectionne. Tout naturellement il s'est donc tourné vers celui de ses alliés qui a le mieux anticipé cette situation , dès les prémisses du quinquennat, avait préconisé le pédalo (faisant valoir les dispositions naturelles de celui qui n'était alors que candidat). Jean-Luc Melenchon, qu'on n'appelle plus depuis que "l'Amiral", a donc reçu la visite inopinée du président Hollande, venu dans le simple équipage que ce dernier adopte volontiers pour ses déplacements importants et urgents, à la résidence banlieusarde où M.Melenchon a désormais établi ses quartiers et où il passe de longues nuits debout (à l'étage) à méditer sa future stratégie.