Pour en revenir à nos "moutons"

 

Comme chez nous, aux USA, ils ont  ... plus que leur lot de cuistres médiatisés (libéraux comme néo-cons, en général ce sont les mêmes ) , mais ... pas que ( voir par exemple ces vidéos ).

L'exception culturelle française c'est qu'ici tous se sont ralliés au panache vert de gris de BH Heil !

On apprenait ainsi, pas plus tard qu'hier et de source sure puisque diffusée par l'intéressé lui-même ( et reprise par RT france ), que :

Le très médiatique écrivain français a rencontré et apporté son soutien à Maxim Marchenko, qui a pendant deux ans commandé le bataillon de volontaires ukrainiens Aïdar, accusé de crimes de guerre dans le Donbass par Amnesty International.
 

Le 15 mars, l'écrivain français Bernard-Henri Lévy a revendiqué s'être affiché avec Maxim Marchenko, actuel gouverneur de la région d'Odessa. Ce dernier a dirigé pendant deux ans le bataillon Aïdar, une unité militaire ukrainienne accusée d'avoir commis des crimes de guerre dans le Donbass. Dans une publication sur Twitter accompagnée de plusieurs hashtags – l'un d'eux signifiant «dénazifier Poutine» – Bernard-Henri Lévy s'est exprimé en ces termes :
«Oui, bien sûr, je suis avec le gouverneur Maxim Marchenko. Un homme courageux. Je l'ai rencontré dans les tranchées du Donbass, où il combattait les chiens de guerre de Poutine qui attaquaient l'Ukraine. Aujourd'hui, il défend Odessa. Donc l'Europe et les valeurs démocratiques».

Sans doute Amnesty international et les parents et proches des 14 000 morts civils crédités à ces "homme courageux" apprécieront ils diversement les harangues de notre "éminence" médiatique française. Il est vrai qu'ils n'ont pas eu le courage de BH Heil, ni le privilège de se retrouver dans les tranchées du Donbass aux côtés de nos fringants sauveteurs de l'Europe et des valeurs de l'Otanoccident, dans l'ambiance de rude et franche Kamaraderie qu'affectionne particulièrement notre Volga de la pensée mondaine parisienne.

Pourtant, à l’autre extrémité du pays, des brigadistes de la 4ème internationale ressucitée, mobilisés par BH Heil et ses émules "nazi-friendly" ont la déception de constater qu’ils étaient assez mal informés des réalités du «combat» dans lequel ils se sont engagés « la fleur au fusil ».

Le message fort de notre exception culturelle parisienne a suscité un bel unanimisme de la part de ses pairs, et même si tous nos intellectuels, influenceurs et autres élites politiques ou médiatiques hexagonales n'ont pas forcément témoigné du même "allant", cet élan généreux est bien la ligne générale promue par notre idéologie dominante.

On peut donc observer que l'interview donnée par Andreï Makine ( transfuge Russe noyautant l'Académie française pour le compte du FSB) au Figaro ( gazette gauchiste et nid de complotistes bolchéviques notoirement poutinophiles ) est à ce jour la seule exception à confirmer la règle, celle "d'impératif catégorique de servilité et d'alignement impérialiste" que s'est fixé notre appareil idéologique "de référence".

 

« Je regrette que l’on oppose une propagande européenne à une propagande russe », dit Andreï Makine. Philippe Quaisse / Pasco, pour Le Figaro Magazine, Figarovox/Entretien. L’académicien franco-russe, prix Goncourt 1995, s’afflige de voir l’Ukraine transformée en « chaudron guerrier ». Il se défend d’être pro-Kremlin et regrette une vision « manichéenne » du conflit « qui empêche tout débat ».

Andreï Makine, né en Sibérie, a publié une douzaine de romans traduits dans plus de quarante langues, parmi lesquels Le Testament français (prix Goncourt et prix Médicis 1995), La Musique d’une vie (éd. Seuil, 2001), et plus récemment, Une femme aimée (Seuil). Il a été élu à l’Académie française en 2016.

Figarovox – En tant qu’écrivain d’origine russe, que vous inspire cette guerre ?

Andreï Makine – Pour moi, elle était impensable. J’ai en tête les visages de mes amis ukrainiens à Moscou, que je voyais avant tout comme des amis, pas comme des Ukrainiens. Le visage de leurs enfants et de leurs petits-enfants, qui sont dans ce chaudron guerrier. Je plains les Ukrainiens qui meurent sous les bombes, tout comme les jeunes soldats russes engagés dans cette guerre fratricide. Le sort du peuple qui souffre m’importe davantage que celui des élites. Comme le disait Paul Valéry, « la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissant pas et qui se massacrent au profit d’hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ».

Une partie de la presse vous qualifie d’écrivain pro-Poutine. L’êtes-vous ?

C’est une journaliste de l’AFP qui m’a collé cette étiquette il y a une vingtaine d’années. C’était juste après le départ de Boris Eltsine dont le bilan était catastrophique pour la Russie. Je lui avais expliqué que Eltsine, dans un état d’ébriété permanent, avec la responsabilité du bouton atomique, représentait un vrai danger. Et que j’espérais que la Russie pourrait devenir un peu plus rationnelle et pragmatique à l’avenir. Mais elle a titré : « Makine défend le pragmatisme de Poutine ». Comme c’était une dépêche de l’AFP, cela a été repris partout. Et lorsque je suis entré à l’Académie, un grand hebdo, dont par charité je tairai le nom, a, à son tour, titré : « Makine, un Poutinien à l’Académie »… Cela en dit long sur le monde de mensonge dans lequel nous vivons.

Vous condamnez l’intervention russe…

Mon opposition à cette guerre, à toutes les guerres, ne doit pas devenir une sorte de mantra, un certificat de civisme pour les intellectuels en mal de publicité, qui tous cherchent l’onction de la doxa moralisatrice. À force de répéter des évidences, on ne propose absolument rien et on en reste à une vision manichéenne qui empêche tout débat et toute compréhension de cette tragédie. On peut dénoncer la décision de Vladimir Poutine, cracher sur la Russie, mais cela ne résoudra rien, n’aidera pas les Ukrainiens.

Pour pouvoir arrêter cette guerre, il faut comprendre les antécédents qui l’ont rendue possible. La guerre dans le Donbass dure depuis huit ans et a fait 13.000 morts, et autant de blessés, y compris des enfants. Je regrette le silence politique et médiatique qui l’entoure, l’indifférence à l’égard des morts dès lors qu’ils sont russophones. Dire cela, ne signifie pas justifier la politique de Vladimir Poutine. De même que s’interroger sur le rôle belliciste des États-Unis, présents à tous les étages de la gouvernance ukrainienne avant et pendant la « révolution du Maïdan », n’équivaut pas à dédouaner le maître du Kremlin. Enfin, il faut garder à l’esprit le précédent constitué par le bombardement de Belgrade et la destruction de la Serbie par l’Otan en 1999 sans avoir obtenu l’approbation du Conseil de sécurité des Nations unies. Pour la Russie, cela a été vécu comme une humiliation et un exemple à retenir. La guerre du Kosovo a marqué la mémoire nationale russe et ses dirigeants.

Lorsque Vladimir Poutine affirme que la Russie est menacée, ce n’est pas un "prétexte" : à tort ou à raison, les Russes se sentent réellement assiégés, et cela découle de cette histoire, ainsi que des interventions militaires en Afghanistan, en Irak et en Libye. Une conversation rapportée entre Poutine et le président du Kazakhstan résume tout. Ce dernier tente de convaincre Poutine que l’installation de bases américaines sur son territoire ne représenterait pas une menace pour la Russie, qui pourrait s’entendre avec les États-Unis. Avec un petit sourire triste, Poutine répond : « C’est exactement ce que disait Saddam Hussein ! ».

Encore une fois, je ne légitime en aucune manière la guerre, mais l’important n’est pas ce que je pense, ni ce que nous pensons. En Europe, nous sommes tous contre cette guerre. Mais il faut comprendre ce que pense Poutine, et surtout ce que pensent les Russes, ou du moins une grande partie d’entre eux.

Vous présentez la guerre de Poutine comme une conséquence de la politique occidentale. Mais le président russe ne nourrit-il pas une revanche contre l’Occident depuis toujours ?

J’ai vu Vladimir Poutine en 2001, peu après sa première élection. C’était un autre homme avec une voix presque timide. Il cherchait la compréhension des pays démocratiques. Je ne crois pas du tout qu’il ait eu déjà en tête un projet impérialiste, comme on le prétend aujourd’hui. Je le vois davantage comme un réactif que comme un idéologue. À cette époque-là, le but du gouvernement russe était de s’arrimer au monde occidental. Il est idiot de croire que les Russes ont une nostalgie démesurée du goulag et du Politburo. Ils ont peut-être la nostalgie de la sécurité économique, de l’absence de chômage. De l’entente entre les peuples aussi : à l’université de Moscou, personne ne faisait la différence entre les étudiants russes, ukrainiens et ceux des autres républiques soviétiques… Il y a eu une lune de miel entre la Russie et l’Europe, entre Poutine et l’Europe avant que le président russe ne prenne la posture de l’amant trahi. En 2001, Poutine est le premier chef d’État à proposer son aide à George W. Bush après les attentats du 11 septembre. Via ses bases en Asie centrale, la Russie facilite alors les opérations américaines dans cette région. Mais, en 2002, les États-Unis sortent du traité ABM, qui limitait l’installation de boucliers antimissiles. La Russie proteste contre cette décision qui ne peut, d’après elle, que relancer la course aux armements. En 2003, les Américains annoncent une réorganisation de leurs forces, en direction de l’Est européen.

Poutine s’est durci à partir de 2004 lorsque les pays anciennement socialistes ont intégré l’Otan avant même d’intégrer l’Union européenne, comme s’il fallait devenir anti-russe pour être Européen. Il a compris que l’Europe était vassalisée par les États-Unis. Puis il y a eu un véritable tournant en 2007 lorsqu’il a prononcé un discours à Munich en accusant les Américains de conserver les structures de l’Otan qui n’avaient plus lieu d’être et de vouloir un monde unipolaire. Or, en 2021, lorsqu’il arrive au pouvoir, Joe Biden ne dit pas autre chose lorsqu’il déclare que « l’Amérique va de nouveau régir le monde ».

On a le sentiment que vous renvoyez dos à dos les Occidentaux et les Russes. Dans cette guerre, c’est bien la Russie l’agresseur…

Je ne les renvoie pas dos à dos. Mais je regrette que l’on oppose une propagande européenne à une propagande russe. C’est, au contraire, le moment pour l’Europe de montrer sa différence, d’imposer un journalisme pluraliste qui ouvre le débat. Lorsque j’étais enfant dans la Russie soviétique et qu’il n’y avait que la Pravda, je rêvais de la France pour la liberté d’expression, la liberté de la presse, la possibilité de lire différentes opinions dans différents journaux. La guerre porte un coup terrible à la liberté d’expression : en Russie, ce qui n’est guère surprenant, mais aussi en Occident. On dit que « la première victime de la guerre est toujours la vérité ». C’est juste, mais j’aurais aimé que ce ne soit pas le cas en Europe, en France.

Comment peut-on prétendre défendre la démocratie en censurant des chaînes de télévision, des artistes, des livres ?

De mon point de vue, la fermeture de la chaîne RT France par Ursula von der Leyen, présidente non élue de la Commission européenne, est une erreur qui sera fatalement perçue par l’opinion comme une censure. Comment ne pas être révolté par la déprogrammation du Bolchoï de l’Opéra Royal de Londres, l’annulation d’un cours consacré à Dostoïevski à Milan ? Comment peut-on prétendre défendre la démocratie en censurant des chaînes de télévision, des artistes, des livres ? C’est le meilleur moyen, pour les Européens, de nourrir le nationalisme russe, d’obtenir le résultat inverse de celui escompté. Il faudrait au contraire s’ouvrir à la Russie, notamment par le biais des Russes qui vivent en Europe et qui sont de manière évidente pro-européens. Comme le disait justement Dostoïevski : « chaque pierre dans cette Europe nous est chère ».

La propagande russe paraît tout de même délirante lorsque Poutine parle de « dénazification » …

Le bataillon Azov, qui a repris la ville de Marioupol aux séparatistes en 2014, et qui depuis a été incorporé à l’armée régulière, revendique son idéologie néo-nazie et porte des casques et des insignes ayant pour emblème le symbole SS et la croix gammée. Il est évident que cette présence reste marginale et que l’État ukrainien n’est pas nazi, et ne voue pas un culte inconditionnel à Stepan Bandera. Mais des journalistes occidentaux auraient dû enquêter sérieusement sur cette influence et l’Europe condamner la présence d’emblèmes nazis sur son territoire. Il faut comprendre que cela ravive chez les Russes le souvenir de la Seconde guerre mondiale et des commandos ukrainiens ralliés à Hitler, et que cela donne du crédit, à leurs yeux, à la propagande du Kremlin.

Au-delà du débat sur les causes et les responsabilités de chacun dans la guerre, que pensez-vous de la réponse européenne ?

Bruno Le Maire a été critiqué pour avoir parlé de guerre totale, mais il a eu le mérite de dire la vérité et d’annoncer la couleur, loin de l’hypocrisie de ceux qui envoient des armes et des mercenaires et entendent ruiner l’économie russe, mais prétendent qu’ils ne font pas la guerre. En vérité, il s’agit bien de provoquer l’effondrement de la Russie, l’appauvrissement de son peuple. Il faut le dire clairement : l’Occident est en guerre contre la Russie.

Cependant, s’il y a un aspect positif pour la possible démocratisation de la Russie, c’est que l’on va anéantir la construction oligarchique qui est une vraie tumeur depuis les années 90. J’invite les dirigeants européens à exproprier les oligarques prédateurs, à confisquer ces milliards de roubles volés et investis à Londres et, plutôt que de les bloquer comme on le fait aujourd’hui, à les donner aux pauvres en Europe et en Russie.

Que peut-on faire d’autre ?

Pour cesser les hostilités, pour donner un avenir à l’Ukraine, on pense toujours qu’il faut avancer ; parfois il faut, au contraire, reculer. Il faut dire : « on s’est trompé ». En 1992, après la chute du mur de Berlin, nous nous trouvions à une bifurcation. Nous nous sommes trompés de chemin. Je pensais alors véritablement qu’il n’y aurait plus de blocs, que l’Otan allait être dissoute car l’Amérique n’avait plus d’ennemi, que nous allions former un grand continent pacifique. Mais je pressentais aussi que cela allait exploser car il y avait déjà des tensions : dans le Caucase, en Arménie dans le Haut-Karabakh… À l’époque, j’avais écrit une lettre à François Mitterrand.

Quel était le contenu de cette lettre ?

J’ignore s’il l’a reçue, mais j’évoquais la construction d’une Europe qui n’avait rien à voir avec le monstre bureaucratique représenté aujourd’hui par Madame von der Leyen. Je rêvais d’une Europe respectueuse des identités, à l’image de la Mitteleuropa de Zweig et de Rilke. Une Europe finalement plus puissante car plus souple, à laquelle on aurait pu adjoindre l’Ukraine, les Pays Baltes et pourquoi pas la Biélorussie. Mais une Europe sans armes, sans blocs militaires, une Europe composée de sanctuaires de la paix. Les deux garants de cette architecture auraient été la France et la Russie, deux puissances nucléaires situées aux deux extrémités de l’Europe, chargées légalement par l’ONU de protéger cet ensemble.

Notre continent est un trésor vivant, il faut le protéger. Hélas, on préfère prendre le contre-pied de cette proposition : bannir Dostoïevski et faire la guerre. C’est la destruction garantie.

Est-ce réaliste ?

La Mitteleuropa n’est pas une utopie, elle a existé. Je veux y croire et marteler cette idée. Il y a quelques années, j’ai rencontré Jacques Chirac puis Dominique de Villepin, qui partageaient cette vision d’une Europe de Paris à Saint-Pétersbourg. Mais les Américains en ont décidé autrement. Cela aurait signifié la fin de l’Otan, la fin de la militarisation de l’Europe qui, appuyée sur la Russie et ses richesses, serait devenue trop puissante et indépendante. J’espère tout de même qu’un nouveau président s’emparera de cette idée. L’Europe est un Titanic qui sombre et d’un pont à l’autre, on se bat.

Cette situation est tellement tragique, tellement chaotique, qu’il faudrait proposer une solution radicale, c’est-à-dire revenir à la bifurcation de 1992 et reconnaître qu’il ne fallait pas relancer la course aux armements, reprendre cette direction démocratique et pacifique qui pouvait très bien inclure la Russie. Cela damnerait le pion aux tendances extrêmes en Russie. Cela éviterait l’effondrement politique et économique qui concerne toute la planète. Ce serait une issue honorable pour tout le monde et cela permettrait de construire une Europe de la paix, des intellectuels, de la culture. Notre continent est un trésor vivant, il faut le protéger. Hélas, on préfère prendre le contre-pied de cette proposition : bannir Dostoïevski et faire la guerre. C’est la destruction garantie car il n’y aura pas de vainqueur.

Le point de vue des suppots ( anti-impérialistes ) de Poutine
 
Pourtant des sources parfaitement publiques et accessibles ( en dépit de tentatives multiples de blocage et d'intimidation ) et très notoirement anti-impérialistes pour ce qui concerne celles reprises ci-dessous, permettent de se faire une idée plus sérieuse, lucide et contradictoire des "faits".
 

Hier, voici donc ce qu'on pouvait apprendre des "crimes contre l'humanité de Poutine et des immondes barbares orientaux déferlant sur les pauvres néo-nazis ukrainiens", y compris quand on ne lit pas l'anglais ( les navigateurs sont désormais équipés de traducteurs efficaces ), preuves accablantes à l'appui ( contrairement aux allégations du régime ukrainien reprises en boucle par nos médias "de référence") :

Des personnes essayant d'évacuer Rubizhne , contrôlée par Kiev, ont raconté comment des soldats ukrainiens ont ouvert le feu sur leur voiture, une personne est morte et quatre ont été blessées. La famille a été évacuée dans une voiture marquée "Enfants".

Les forces de la LPR ( République Populaire de Louhansk) ont retiré la famille du feu et l'ont emmenée à l'hôpital. Des militaires ukrainiens ont tiré sur le grand-père du garçon. Dans la vidéo, l'arrière-grand-père, la grand-mère du garçon et la fille du mort (mère du garçon) parlent de l'incident. Selon eux, le reste de la famille n'a réussi à survivre que parce que les soldats russes les ont littéralement sortis du feu ciblé des nationalistes ukrainiens.

Il existe des centaines de témoignages d'habitants de Volnovakha libérée, sur la façon dont des soldats ukrainiens ont tiré à bout portant sur des maisons d'habitation à partir de chars alors que les habitants étaient dans leurs sous-sols. Cela a été fait pour le plaisir et pour détruire autant de bâtiments que possible dans la ville avant de battre en retraite. Les soldats de l'AFU ont pillé des civils et volé des véhicules personnels. Avant de battre en retraite, ils ont complètement détruit l'hôpital de la ville. Les patients et le personnel médical étaient gardés au sous-sol de l'hôpital. Aujourd'hui, plus de 85% de tous les bâtiments et structures de la ville sont entièrement ou partiellement détruits. Des unités du DPR MOD et des services d'urgence apportent une aide humanitaire à la ville et ont commencé le déminage et le nettoyage des rues.

Les vidéos ci-dessous montrent quelques histoires de témoins oculaires.

À Marioupol , il a été possible de commencer à évacuer les civils car les unités du DPR ( République Populaire du Donbass ) ont occupé les zones périphériques autour du périmètre de la ville et ont pris le contrôle des sorties.

De nombreuses personnes franchissent les sorties de la ville à leurs risques et périls,
choisissant les routes à l'intérieur de la ville où il n'y a pas de soldats ukrainiens.

Le ministère russe de la Défense a rapporté que les nationalistes avaient miné toutes les approches de la ville,
faisant sauter des ponts, des zones résidentielles à Marioupol , des jardins d'enfants et des écoles, des installations médicales et d'autres infrastructures civiles.

Dans la vidéo ci-dessous,

le "journaliste" ukrainien, en direct sur les ondes, a appelé à ce que les enfants russes soient tués en premier lieu, faisant référence aux déclarations de son idole, le criminel nazi Adolf Eichmann. Parce qu'alors, dit-il, les enfants ne grandiraient pas et ne se vengeraient pas. Si nous étions traités de nazis, nous ne devrions pas en avoir honte..., a-t-il ajouté. Ces déclarations expliquent très bien le comportement des combattants des unités nationalistes de l'AFU, dont ils ont fait preuve tout au long des 8 années de conflit

Le 15 mars, de sérieux remaniements d'état-major ont eu lieu au sein du commandement de l'opération conjointe des forces ukrainiennes (JFO). En raison de la défaite des forces armées ukrainiennes dans le Donbass, Zelenskyy a limogé le commandant Pavlyuk et nommé son adjoint, le général Moskalyov, à ce poste. On peut supposer que les dirigeants ukrainiens ont perdu confiance en lui en raison de l'incapacité totale du général Pavlyuk à gérer la défense de l'AFU, ainsi que de la perte de Volnovakha et du blocus des troupes ukrainiennes à Marioupol.

Cependant, le facteur décisif pour le retrait de Pavlyuk a été son utilisation non autorisée d'un système de missiles tactiques Tochka-U avec une ogive de type cluster sur le centre-ville de Donetsk, qui a tué 21 civils et en a blessé 37. Ce fut une forte répétition pour les dirigeants politiques ukrainiens. , qui était particulièrement sensible dans le contexte du besoin croissant de Kiev d'une aide extérieure financière et militaire de la part de l'Occident.

Le matin du 14 mars, vers 11 h 20, heure locale, des unités ukrainiennes ont frappé le centre de Donetsk avec un missile tactique Tochka-U équipé d'armes à sous-munitions. La frappe a visé le centre de la ville, où il n'y a pas d'infrastructures ou d'équipements militaires. Les civils ont été délibérément choisis comme cibles. Les unités nationalistes du régime de Kiev, utilisant des armes à sous-munitions, ont cherché à frapper autant d'habitants de la ville que possible dans la partie centrale de la ville.

Au milieu de toute cette horreur, il y avait une note positive.
Le seul enfant, un garçon de 10 ans, qui parmi les nombreuses victimes a été blessé par les éléments du missile, s'est avéré être en vie.

Heureusement, les blessures du garçon n'étaient pas graves, en grande partie grâce à l'homme qui l'a essentiellement recouvert de son corps. L'homme a été grièvement blessé. Il n'y a aucune information s'il est encore en vie.

Le garçon parle dans la vidéo ci-dessous : « Nous sommes allés à la banque pour retirer l'argent. Et puis un obus est arrivé, j'ai eu un petit coup dans la jambe et j'ai sauté avec la tête à l'intérieur. Puis ma grand-mère m'a ramené à la maison et a appelé une ambulance. Maintenant ceci (montre le casting) ».
On demande au garçon : « As-tu eu peur ? Il répond : « Non, mais j'ai crié et hurlé. Ensuite, on lui demande : « Maintenant ça ne fait pas mal », et le garçon répond : « Eh bien, un peu. Le journaliste demande "avec qui étais-tu à la banque", le garçon répond "avec ma grand-mère, il y avait aussi un homme, tous les éclats l'ont touché et un seul m'a touché". "As-tu vu les conséquences", demande le journaliste (avec la permission de la parole) à l'enfant de 10 ans. Le garçon continue : « L'homme a très bien fait… Non, je ne l'ai pas vu, parce qu'il n'est pas nécessaire de regarder dans de telles situations. Puis, le garçon dit au journaliste en adulte : « Je dis à tout le monde qu'il ne faut pas regarder dans de telles situations, je dis à tous ceux qui se retrouvent dans de telles situations, fuyez immédiatement, ne regardez pas les bombes ».

Il convient de rappeler que cette histoire n'est pas nouvelle pour Donetsk. Depuis huit ans, le régime de Kiev détruit systématiquement les habitants des régions de Donetsk et de Louhansk en bombardant des zones résidentielles et des infrastructures civiles. Aujourd'hui, après le début de l'opération militaire russe en Ukraine, il y a des victimes civiles dans de nombreux endroits en Ukraine. Cependant, c'est probablement le seul cas où une frappe ciblée a été dirigée délibérément contre une population civile.

Vers midi le 16 mars, il a été signalé que des nationalistes du bataillon UAF Azov préparaient une provocation dans le bâtiment du théâtre dramatique de Marioupol. Selon l'un des membres abandonnés d'Azov, des militants ukrainiens ont établi le quartier général dans le sous-sol du théâtre dramatique de Marioupol, et la salle de théâtre était pleine de civils, qui étaient gardés par 12 militants d'Azov, afin qu'ils ne s'enfuient pas. Le bâtiment devrait être dynamité et des images horribles avec de nombreuses victimes civiles devraient être fournies aux médias occidentaux, accusant la Russie d'une frappe aérienne.

Plus tard, dans la soirée du 16 mars, les informations ont été confirmées. Des informations selon lesquelles l'armée russe aurait frappé le théâtre dramatique de Marioupol ont été diffusées sur les réseaux sociaux ukrainiens. Il y avait environ 1 000 civils à l'intérieur. La version ukrainienne a été immédiatement reprise par les médias américains.

D'autre part, l'information selon laquelle le siège d'Azov a déménagé du bâtiment du théâtre dramatique cet après-midi a été confirmée par diverses sources. La version de la prétendue frappe aérienne russe semble invraisemblable, car de violents combats de rue se poursuivent près du bâtiment.
De telles frappes aériennes des Forces aérospatiales russes (VKS) sont impossibles sans risquer de toucher leurs propres militaires.

Malheureusement, des témoins oculaires de la région confirment que le bâtiment n'a pas été bombardé mais qu'il a explosé. Des réfugiés de Marioupol confirment que le théâtre dramatique a été détruit par des combattants d'Azov. Une civile qui a évacué Marioupol avec ses enfants a rapporté que des néo-nazis avaient fait sauter le théâtre dramatique avant qu'ils ne se retirent.

"En partant, ils ont détruit le théâtre dramatique, juste en partant, tout simplement, des gens nous ont été amenés avec des blessures par des éclats d'obus, et c'est tout", a déclaré un habitant du quartier."

Au fur et à mesure que la ville passera sous le contrôle de la DPR (République Populaire du Donbass), la situation deviendra certainement plus claire. Une campagne d'information hystérique avec des appels à débloquer Marioupol afin de permettre aux unités nationalistes de quitter la ville se poursuit.

Evacuation des civils de Marioupol :

Dans ce contexte, des vidéos de panique de membres d'unités nationalistes à Marioupol ont commencé à affluer dans l'espace médiatique appelant tout le monde à crier que Marioupol est l'Ukraine et que la RPD et la Fédération de Russie doivent arrêter de toute urgence une attaque contre Marioupol. La Video ci-dessous montre le commandant adjoint du régiment nationaliste d'Azov appelant les citoyens ukrainiens à les sauver.

"Écoutez, car vous devez comprendre la situation et agir. Rappelez-nous Marioupol. Criez à ce sujet. Parce que nous ne voulons pas être des héros et des martyrs à titre posthume."

Les membres des bataillons nationalistes sont bien conscients qu'ils ont peu de chances de survivre s'ils affrontent des militaires du DNR de Marioupol et de sa banlieue ou s'ils sont capturés par des locaux. Leurs actions dans la ville les ont mis dans une position presque désespérée.

Tag(s) : #BHL, #nazis, #Azov, #Andreï Makine, #ukraine, #fascisme, #Marchenko
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