Pour Julian Assange
et tous ceux qui osent affronter la "Bête".

 

Depuis qu'il s'est avisé de révéler à la "communauté internationale" les turpitudes de toutes les classes dirigeantes qui la composent, et singulièrement ses prétendus "démocrates" donneurs de leçons, du genre de ceux qui ont dévasté le monde ces dernières années ( voir : "la stratégie du chaos" ), et non plus seulement les croquemitaines qui leurs servent commodément d'exutoire, Julian Assange n'est plus (du tout) en odeur de sainteté parmi les médias "de référence" et l'appareil idéologique qu'ils servent, de FOX News à France Television, en passant par Le Monde, le New-York Times, Libération, CNN, Mediapart et le Figaro.
Désormais, les "lanceurs d'alerte" sont vivement incités à remiser leurs sifflets, sauf si c'est pour siffler la mi-temps et protéger l'appareil d’État en alimentant l'enfumage généralisé qui le pérennise (voir dernièrement à ce propos : Eleanor Goldfield ou le reportage de Vincent Lenormant sur les "démocrates radicaux" qui ont maintenant la faveur de cet appareil idéologique).

Aujourd'hui au déni de justice, au droit bafoué, risque fort de s'ajouter un crime d’État, qui ne semble pourtant guère émouvoir notre (go)gauche morale et ses "intellectuels d'influence", et pas davantage les donneurs de leçon, ordinairement si prompts à farouchement dénoncer les atteintes aux droits de l'homme (et du citoyen)...

 

En pratique...

 

La situation de Julian Assange, à la date du 10 octobre 2019

 


Julian Assange n'est pas en bonne santé, son moral n'est pas bon.

Il est détenu à Belmarsh dans une cellule individuelle dans l'unité médicale dont il ne sort qu'une heure ou deux par jour.

Il peut recevoir des visites :
- il rencontre ses avocats plusieurs fois par semaine et a accès régulièrement à eux.
- il peut également recevoir des visites de ses proches trois fois par semaine.

Les visites de ses avocats comme celles de ses proches sont en "principe" privées.

Il peut recevoir du courrier et en reçoit beaucoup, mais tout est lu dans les 2 sens.
On peut lui écrire et il peut correspondre si on lui envoie une enveloppe timbrée
avec adresse du destinataire.

Pour lui rendre visite :

Julian doit d'abord en faire la demande
et inscrire le nom sur une liste de "visiteurs
Ensuite, il faut en faire la demande à la prison;
cela peut prendre deux semaines pour obtenir l'autorisation de la prison.
La demande doit mentionner le nom du visiteur, sa date de naissance,
son numéro de téléphone, son adresse, deux preuves de résidence.
Et montrer sa carte d'identité ou son passeport le jour de la visite.
Donc :
1) lui écrire pour lui proposer de lui rendre visite
2) attendre sa réponse
3) celle-ci reçue, faire une demande de visite à la prison.

Julian a accès depuis peu à un ordinateur fourni par la prison, mais pas à internet.
Julian a toujours son passeport australien et n'est donc pas apatride.

Historique des faits.

Julian Assange était détenu depuis le 11 avril (date de son arrestation) pour avoir violé les termes de sa mise en liberté sous caution lorsqu’il est allé se réfugier à l’Ambassade de l’Equateur en 2012.  

Pour cette violation mineure il a avait été condamné à 50 semaines de réclusion, ce qui était pratiquement la peine maximale (1 an).
Ses avocats avaient fait appel contre cette condamnation, mais comme le tribunal a traîné pour nommer un juge pour entendre l’appel et que ce dernier étai hostile à Julian, ses avocats ont retiré leur appel.

D'autant que, passé la moitié de cette peine, il devait être libéré pour bon comportement.

Le 22 septembre dernier, le tribunal en a jugé autrement...


Alors qu’il aurait du être libéré sous caution en attendant le déroulement de la procédure judiciaire relative à sa demande d’extradition, le juge a décidé de le maintenir en détention provisoire,
rejetant préemptivement la mise en liberté sous caution - avant même que Julian n’en ait fait la demande.

Le juge a argué du fait que vu que Julian Assange avait violé les conditions de sa liberté sous caution en 2012 en se réfugiant à l’Ambassade d’Equateur, sa parole n’avait pas de valeur car s’il était libéré, il risquerait probablement de s’enfuir de nouveau.

Le juge n’a envisagé aucune mesure alternative permettant à Julian Assange de recouvrer au moins une semi-liberté, confirmant le parti pris évident de la justice britannique dans son cas.

Tous les documents personnels de Julian Assange, ont été saisis à l'ambassade par le gouvernement de l'équateur puis remis avec le département américain de la justice.
L'avocat de Julian Assange en Équateur a reçu fin septembre une notification officielle de la justice équatorienne l'informant que le gouvernement équatorien remettrait le contenu des ordinateurs de Julian
(saisis arbitrairement par l’Ambassade équatorienne lors de son arrestation) au ministère de la Justice des États-Unis le 2 octobre 2019.

Ce fait est confirmé de source officielle équatorienne.
C’est une nouvelle violation flagrante de son droit à la vie privée
Articles

12  de la Déclaration universelle ;
17 de la Convention internationale sur les droits civils et politiques ;
11 de la Convention interaméricaine sur les droits de l’homme,auxquelles est tenu l’Equateur, mais le gouvernement actuel, dans la main des Etats-Unis,n’en a cure.

Les documents saisis contiennent tout ce dont disposait Julian Assange à l’Ambassade depuis 2012 (ordinateurs, disques durs, carnets de notes, manuscrits, y compris ses notes d’entretien avec ses avocats quant à la préparation de sa défense).

Remettre ces documents au gouvernement qui le persécute et cherche à le juger revient à mettre Julian Assange à la merci de ses futurs juges.

Au vu de la saisie des documents personnels de Julian Assange et leur mise
à la disposition de la justice américaine, sans aucune procédure pour ce faire,
le Rapporteur spécial sur la vie privée  Joseph Cannataci est intervenu
plusieurs fois auprès des Equatoriens, en privé et publiquement,
pour leur demander de remettre ces documents à ses ayants droits.
Sans succès.

Du côté des Nations Unies, les 4 rapporteurs spéciaux (experts indépendants) qui se sont prononcés sur le cas de Julian Assange poursuivent leurs efforts, dans le cadre limité qui est le leur :

le Groupe de travail sur la détention arbitraire,
qui continue de demander sa libération ;

Le rapporteur spécial sur la torture (Nils Melzer)

Le rapporteur spécial sur le droit à la vie privée (Joseph Cannataci)

Le rapporteur spécial sur les défenseurs des droits de l’homme (Michel Forst)

Leur action se poursuit sur trois niveaux :

- niveau diplomatique : le Rapporteur Spécial sur la torture a écrit
aux gouvernements suédois, britannique, US et équatorien,
arguant du fait que leur action conjuguée,
publique et juridique constitue une forme de torture psychologique incompatible
avec leurs engagements internationaux en vertu des conventions ratifiées
(Convention sur les droits civils et politiques et convention contre la torture).

La Suède, les Etats-Unis et l’Equateur ont répondu par écrit.
Le Royaume Uni vient finalement de répondre à l’intervention (la semaine dernière)
du Rapporteur Spécial sur la torture ;

Les lettres du Rapporteur Spécial et les réponses des 3 gouvernements sont
publiques (elles deviennent publiques automatiquement après 60 jours).
Donc à ce jour les 4 gouvernements ont répondu et les lettres de Nils Melzer
et leurs réponses sont publiques.

- niveau juridique à travers la défense organisée par Gareth Peirce.

Toujours au niveau juridique, une injonction du droit international des droits de l’homme et du droit européen des droits de l’homme lors de la défense de Julian Assange est indispensable.
La question est comment y procéder de la manière la plus efficace.

- au niveau public : le Rapporteur Spécial sur la torture continue de s’exprimer publiquement comme en témoignent ses interviews aux différents médias afin de maintenir une mobilisation publique.

La première audience d’extradition serait prévue en février 2020.

 

 
 
Quand le sort d’un homme se joue aux dés
Julian Assange jugé le 11 octobre 2019
 
WikiJustice Julian Assange
Vendredi 11 octobre 2019
 
Monika Karbowska
 
Comme le 20 septembre 2019 son nom figurait en premier des jugés pour être extradés, mais c’est parce qu’il commence à la lettre A et que la liste des 21 hommes, majoritairement Polonais et Roumains et d’une femme azerbaidjanaise, est alphabétique. A la Westminster Magistrate Court, ce 11 octobre 2019, le greffier et le secrétaire du greffe préparait la séance dans la petite salle numéro 3 alors que le public a vite rempli les dix chaises réservées derrière la vitre. Julian Assange figurait donc à la séance du jour parmi les migrants d’Europe de l’Est vivant en Grande Bretagne et réclamés par la justice de leur pays à grand renfort de Mandats d’Arrêt Européens. Comme sur la liste du 20 septembre, certains des prolétaires accusés de vols, escroqueries ou autre bagarres et délit de pauvres étaient aussi menacés d’être livrés aux USA. Et Julian Assange est sur la même liste. Etrange sensation de le savoir en compagnie du prolétariat européen le plus vulnérable, le moins conscient de ses droits, le moins politisé. Mais ce jour-là, après toutes les avanies de cette justice expéditive ou l’on juge les hommes en leur absence, les militants de l’Association Wikijustice, ne s’attendaient même pas à le voir comparaitre.
 
Notre soucis était de savoir si un minimum de défense serai présent pour lui, contrairement au 20 septembre dernier. Les dix places du public ont été vite remplies par Wikijustice et par les membres du comité de soutien britannique. Andrej Hunko, député de die Linke, était également présent dans le public, lui le combattant de longue date pour la justice en Europe, notamment pour une enquête internationale indépendante sur l’assassinat de 100 personnes brulées vives dans la Maison des Syndicat à Odessa le 2 mai 2014 au cours du Maidan ukrainien. Les familles des autres prévenus ont du hélas se contenter de places debout. Malheureusement, pour leurs hommes comme pour Julian Assange, la justice britannique fut rapide, sèche et dénuée de la moindre analyse.
 
Madame Emma Arbuthnot, juge et présidente du tribunal a pris place à l’estrade et nous nous sommes tous levés. Le greffier lui a présenté le plan de travail. Julian Assange figurait sur la liste comme le numéro 11, mais finalement c’est dans un ordre tout à fait différent que les « cas», les hommes, ont été présentés à la juge. Le secrétaire du greffe commença par le cas numéro 16, et après avoir dit son nom à haute voix, appela le prévenu polonais de la prison de Belmarsh après avoir actionné la vidéo. Sur l’écran apparait alors un gardien qui affirme que M. K. est trop malade pour comparaitre ce jour-là. Et c’est tout. Terrible justice dématérialisée ou l’étrange comparution en vidéo déporte le tribunal ipso facto en prison et nous ramène vers une forme d’ancien régime, tellement le détenu est devenu immatériel, caché, inaccessible. En effet, l’accusé ne sort plus jamais. Il ne voit pas sa famille et ses soutiens parce que la caméra ne lui montre pas le fond de la salle. Il ne sent pas l’air du temps. Il ne sent rien de la comédie humaine dans laquelle se joue son sort. Il n’est plus citoyen, mais un objet enfermé et trimballé d’avocat en juge et de juge en gardien. M. K. n’a même pas su ce qu’il était dit de lui à l’audience. Il n’est pas là. Sa famille doit croire le gardien sur parole qu’il est « trop malade » et elle est laissé à sa sourde inquiétude et ses interrogations.
 
Dans un tel système, ou le citoyen a disparu au profit de l’objet enfermé, l’avocat devient de seul garant de l’humanité de l’humain physiquement disparu de la vue des autres humains. Certains avocat se battent comme des lions pour leur client. Celui du prévenu suivant, toujours un Polonais, récuse la demande d’extradition et demande une prolongation de la libération sous caution. En 5 minutes il a brossé le tableau d’un homme qui regrette ses actes, qui a purgé la moitié de sa peine, qui travaille, possède une petite entreprise, tenez Madame la juge, on a trouvé les preuves que son entreprises existe, elle a une adresse et des clients…. Le jeune avocat ne lâche pas le morceau, il n’assiste pas impuissant au processus, il se bat. Une seconde de répit. Madame la juge, si sévère, esquisse un sourire. Non, c’est refusé, les délits dont il est coupable, escroqueries et vols, sont trop sérieux pour elle. La morale de la société est atteinte. On passe au suivant. Il est Roumain, il n’est pas là, on ne sait pas pourquoi. Puis le duo juge-greffier évoque le cas de la H, la femme azerbaidjanaise. Elle n’est pas là non plus et n’a pas d’avocat. On comprend cependant qu’elle est en prison accusée de choses graves. Son cas est reporté, mais que deviendra-t-elle si personne de proche ne se préoccupe d’elle au fond de sa prison ? Je pense aussi à elle, moi qui suis venue pour Julian Assange.
 
Le prisonnier suivant, encore un Polonais, comparait en vidéo de Belmarsh. Mais son avocat a 2 minutes pour expliquer qu’il « n’a pas pu entrer en contact avec son client à cause des conditions de visite dans la prison ». Cela n’étonne mais n’indigne personne. La juge fixe l’audience à début novembre. Il est encore question d’une autre femme, J., elle aussi « servant prisoner » comme l’a été Julian Assange -ça sonne comme prisonnier au service du système, en attente que le système décide de lui. Puis vint encore un Polonais, le numéro 22 dont le nom n’est pas sur la liste. Comme les autres, il s’accroche à cette Angleterre ingrate, refuse l’extradition en Pologne et demande une « application for bail », c’est-à-dire une libération sous caution. Toujours par la bouche de son avocat, car comme les autres, il est absent.
Madame la juge se lève alors et nous nous levons car elle sort de la salle. Nous croyons à une pause et nous apprêtons à discuter de ce que nous avons vu. Mais le greffier annonce que le cas de Julian Assange est discuté. Nous nous levons car un autre juge, un homme de 45 ans, arrive. Et la sinistre farce politique peut commencer. La vidéo s’anime et Julian Assange apparait devant nos yeux. Il s’assied sur une chaise dans un espèce de box ou un petit local avec des cadres derrière lui comme des miroirs sans teints. Il parait amaigri, en s’asseyant il se crispe nerveusement sur la chaise, une jambe posée sur l’autre, les bras croisés, les mains cachées, repliées. Il porte une longue barbe et des cheveux longs gris et blancs, le même sweat-shirt bleu délavé et ce même pantalon gris que sur la vidéo de Wandsworth d’avril et fuitée en mai. J’ai l’impression qu’il a froid et il fait froid en cette matinée humide d’automne à Londres.

Je ne peux m’empêcher de me demander si quelqu’un lui a quand même fourni des vêtements ou de l’argent pour en acheter à l’intérieur de la prison, des produits de première nécessité auxquels tout être humain a droit, même enfermé. Je me remémore mon voyage d’hier à la prison de Belmarsh ou les gardiens du « visitor center » ont refusé de certifier s’il avait bien reçu nos colis avec les chaussettes chaudes. C’est bouleversant de le voir ainsi et je pense alors que nos chaussettes envoyées ne sont pas superflues.
 
Julian Assange dit juste une phrase, «Paul Julian Assange » et sa date de naissance. Puis il garde jusqu’au bout un air absent. Il est légèrement penché en avant, le regard fixant le sol, comme s’il refusait de participer à cette mascarade. Nous ne savons pas exactement ce qu’il peut voir de la salle, probablement uniquement son avocate, l’accusation au premier rang, le greffier et le juge. Nous ne le voyons pas en entier, la caméra le coupant à la taille. Justement son avocate, Gareth Peirce est là, arrivée à 10h mais absente de la salle pendant la présentation des autres cas. Elle dialogue avec le juge, cela dure quelques minutes. Il me frappe qu’elle ne regarde pas Julian Assange. Elle ne se tourne pas une seule fois vers la vidéo et il n’y a entre eux aucun regard ni signe de connivence. On a l’impression d’assister à une pièce de théâtre dont tous les acteurs connaissent le jeu, les ficelles du jeu et naturellement le dénouement de l’intrigue. Normal, ils se connaissent tous car ils jouent dans la même troupe du système judiciaire alors que nous assistons à la comédie humaine en spectateurs impuissants. Mais il s’agit d’un homme dont le sort se joue à pile ou à face… Nous comprenons que Gareth Peirce demande la comparution physique de Julian Assange au tribunal la semaine prochaine, le 21 octobre. Ce n’est pas une mauvaise idée, mais je pensais, suite à nos consultations juridiques avec les avocats spécialisés dans l’extradition, qu’à cette audience du 11 octobre seraient présentés les arguments de la défense et que le « management hearing » de la semaine suivante sert à lister les arguments des deux parties, défense et accusation. Puis le juge a 3 semaines pour trancher. Justement l’accusation est bien présente à l’audience en la personne d’une femme élégante qui parle en dernier, assise juste à côté de Gareth Peirce. Après l’audience elle m’explique qu’elle est la « request barrister », l’avocate de la «partie adverse », c’est-à-dire, me dit-elle, qu’elle défend les intérêts américains. Obligeamment elle me donne son nom,Clair Dobbin. Son CV fourni apparait immédiatement sur internet, et je remarque que ses bureaux d’avocat sont situés dans le même bâtiment que ceux de Matrix Chambers, le cabinet de barristers 1 dont l’un, Mark Summers, avait lu la fameuse lettre d’excuses de Julian Assange lors de l’audience du 2 mai.
 
Le juge finit en demandant d’une voix forte à Gareth Peirce : pas « d’application » aujourd’hui ? Pas de requête, de demande de libération sous caution ? Non. Gareth Peirce, l’avocate de Julian Assange ne demande rien. Elle veut que tout se joue le 21 octobre. Son client fixe le sol de la prison et on ne sait s’il entend et comprend, ni s’il est d’accord. C’est fini. Le juge sort, nous nous levons et nous sortons dans le couloir ou se joue le reste de la comédie humaine et politique.
 
Le 21 octobre ou le 18 octobre sont évoqués à l’audience. Nous savons maintenant qu’il faut nous précipiter au secrétariat du tribunal pour demander la confirmation des dates. Revenez demain, nous ne les avons pas encore dans l’ordinateur. Gareth Peirce reste un moment seule dans le couloir, à l’écart des Anglais des comités de soutien et des journalistes. Je me présente et je lui demande si je peux lui demander des explications. Elle commence à me parler, mais déjà le secrétaire du greffe la sollicite. Elle me propose de parler avec son assistante et le suit.
 
Le 21 octobre une partie, ou tous les dés seront jetés.
Que faire pour renforcer la défense de Julian Assange avant qu’il ne soit trop tard ?
 
1 Dans le système anglais il existe une hiérarchie entre les avocats – les sollicitors sont les avocats en contact avec le clients qui peuvent plaider devant les tribunaux de première instance, les Magistrate Court. Mais pour aller à la Crown Court, tribunal de seconde instance il doivent louer les services d’avocats plus spécialisés, les barrister. Jennifer Robinson et Mark Summers ont été les barristers de Julian Assange alors que Gareth Peirce est son sollicitor.
 
Monika Karbowska

Pour ceux qui veulent écrire à la cour. Voici l'adresse, ainsi que le numéro de dossier de Julian Assange

N°dossier European Arrest Warrant
AM 131226-10 :
N°dossier RCJ CO/1925/2011

Mr/Mrs Président Magistrate of Westminster Court
181 Marylebone Road
London

ECRIVEZ A JULIAN ASSANGE. WRITE TO JULIAN ASSANGE

Julian Assange, éditeur de wikileaks. Participez à notre campagne de lettres de masse. Inondons la prison de Belmarsh de messages de soutien !

Si vous pouvez joindre une photo d'actions ou le descriptif d'une action, ce n'est que mieux (une lettre envoyée à un parlementaire ou un ministre par exemple)

Mr. Julian Assange (A 93 79 AY)
HMP Belmarsh
Western Way
London SE28 0EB
UK

Il faut préciser son nom et son adresse complète au dos de l’enveloppe sinon le courrier n’est pas distribué.
Joindre enveloppes, papiers et timbres pour la réponse.

Si le numéro d'écrou n'est pas mentionné, le courrier n'est pas distribué.
Pour ceux qui veulent s'inscrire pour téléphoner ou envoyer un mail, il faut s'inscrire sur ce site.
Le numéro d'écrou doit être mentionné sans espace : A9379AY
www.emailaprisoner.com

Association WIKIJUSTICE JULIAN ASSANGE

2 rue Frédéric Scheider, 75018 Paris

Présidente Véronique Pidancet Barrière

wikijusticejulianassange@gmail.com

Tag(s) : #Julian Assange, #Wikijustice, #Wikileaks, #Monika Karbowska
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